XVIIIe Biennale d’architecture de Venise
Dans le cadre du pavillon français
Ball Theater / La fête n’est pas finie

Radio utopia

Nouvelles du monde / News from the world



Dans le cadre du pavillon français pour la XVIIIe Biennale internationale d’architecture de Venise 2023, nous avons lancé un appel à contribution pour recevoir les nouvelles du monde sous forme de bandes-son de moins de 7 minutes. Conçu comme une antenne réceptrice et émettrice, le Ball Theater installé dans le pavillon français ouvre un champ d’expérimentation fictionnelle, de recherche et de débat : un théâtre radiophonique.

Ces nouvelles du monde sont diffusées dans le cadre d’une semaine de recherche et de création - Radio Utopia - qui se déroule du 1er au 5 août 2023. Elles sont émises sur des mini-diffuseurs individuels, que chacun peut utiliser pour déambuler dans les espaces intérieurs et extérieurs du pavillon, ainsi que dans le Ball Theater.

Les propositions sont de toute nature : créations, fictions, interviews, paysages sonores, archives, etc. Nous avons reçu plus de 150 propositions venues du monde entier. Elles ont été sélectionnées en fonction de leur qualité de production et de leur contenu. Véritable laboratoire sonore afin d’être à l’écoute des nouvelle des lieux, des nouvelles de l’autre, des nouvelles du futur, des nouvelles du passé, des nouvelles des sphères…

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As part of the French Pavilion for the XVIII Venice International Architecture Biennale 2023, we launched a call for contributions to receive news from the world in the form of soundtracks lasting less than 7 minutes. Conceived as a receiving and transmitting antenna, the Ball Theater installed in the French Pavilion opens up a field of fictional experimentation, research and debate: a radio theater.

These news from the world are broadcast as part of a week of research and creation - Radio Utopia - which runs from August 1 to 5, 2023. They are broadcast on individual mini-loudspeakers, which anyone can use to wander around the pavilion’s interior and exterior spaces, as well as in the Ball Theater.

The proposals are of all kinds: creations, fictions, interviews, soundscapes, archives, etc. We received over 150 proposals from all over the world. They were selected on the basis of their production quality and content. A veritable sound laboratory for getting news of places, news from others, news of the future, news of the past, news of the spheres…



Provenance des nouvelles du monde / News from the world provenance   + 2 nouvelles venant de Mars !! / + 2 news from Mars !!



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By
Carlotta Darò, LIAT research unit, ENSA Paris-Malaquais
Nicolas Tixier, AAU research unit, Cresson Team, ENSA Grenoble

Made by
juL McOisans, Cédric Pichat and many others

This program is supported by
AAU_Cresson / ENSA Grenoble / UGA
LIAT / ENSA Paris Malaquais
And B_AIR—Art Infinity radio / Creative Europe

in collaboration with
The International Ambiances Network, École Supérieure d’Art Annecy Alpes, D-ARCH ETH Zurich, Radio France Internationale, Translitteræ-Université PSL

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Toutes les bandes-son listées ci-dessous sont protégées par la mention “Tous droits réservés”
All the soundtracks listed below are protected by the mention “All right reserved”

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Le catalogue est présenté par ordre alphabétique des auteurs
The catalog is presented in alphabetical order by author



Neil Crispin Aldridge is an innovative passionate New Zealand-based sound artist. With a background in music production and film sound, he creates intricate, intimate soundscapes that confuse distinctions between composition and sound design. His work has been exhibited internationally.

“Puffs & Pings” - 4’30

2023

ALDRIDGE Neil Crispin
© Neil Crispin Aldridge / NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / CNRS / ISAE-Supaero / EMFISIS, All Rights Reserved

Puffs & Pings takes the listener on a haunting journey commencing with the first sound recorded on Mars, and combining sounds from the first artificial satellite, chorus radio waves from the upper reaches of Earth’s atmosphere, and Mars Rover Perseverance’s Gaseous Dust Removal Tool removing dust from freshly uncovered holes, with an abstract soundtrack inspired by this audio information from beyond our world — news from the spheres.
Credit: NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/CNRS/ISAE-Supaero/EMFISIS



Et si la matière pouvait nous aider à nous reconnecter au monde ? C’est ce que propose le centre de formation, de recherche et d’expérimentation amàco - Atelier Matières à Construire, en développant des contenus et méthodes pédagogiques sur l’utilisation de la matière brute et peu transformée dans le domaine de la construction. A partir d’une approche transdisciplinaire, l’apprenant est invité à prendre conscience des liens qui existent entre la matière qui compose le monde, les autres et le soi. En laissant la matière s’exprimer, en la manipulant, en la modifiant, en échangeant avec elle, on relie conception avec réalisation, vision du monde & mise en pratique. De cette relation au monde et à la matière, amàco impulse une créativité illimitée, fruit d’influences multiples telles que le territoire, le matériau, l’environnement économique, culturel et social, le climat, le temps, les sensibilités personnelles, les sensations corporelles, etc.

“Reprendre appui sur la terre” - 4’03

2015

AMACO - atelier matière à construire

A l’oreille, un simple mélange d’argile & d’eau peut effrayer ou répulser. Peut-être parce ça évoque des sons qui ont lieu en permanence, pour chacun, à l’intérieur de soi (entre la bouche & le cul, sans entrer dans les détails). Il s’agit ici d’une intention esthétique d’aller explorer cette relation à la fois onto- & philo- génétique, entre tout un chacun & cette dimension salissante, du corps & de l’esprit à travers cette matière, avec lesquelles chaque enfant découvre le monde physique & psychologique, avec laquelle des architectes essaient aussi de construire. (atelier art+matière - amàco)



Pascal Amphoux is an architect, geographer, professor at l’ENSANantes, researcher at Cresson (ENSAGrenoble) and director of Contrepoint Projets urbains (Lausanne), member of the scientific council Europan Europe, of the FMAC (Fonds Municipal d’Art Contemporain, Genève) commission and expert with other diverse Swiss and French institutions.

“Capoc beaters in Zhonghualu” - 1'51

1986

AMPHOUX Pascal

Capoc beaters in Zhonghualu - Two itinerant craftsmen have set up their makeshift stall in a redent of Zhonhualu (on the edge of the historic pre-concession city) to rip open their customers’ mattresses. For hours on end they rip open the contents of the mattress by vibrating the string of a large bow with a turned wooden mallet, which jumps and twists with each stroke. The attack, the rhythm and the energy of the two craftsmen set the tone of the sequence.



Pascal Amphoux is an architect, geographer, professor at l’ENSANantes, researcher at Cresson (ENSAGrenoble) and director of Contrepoint Projets urbains (Lausanne), member of the scientific council Europan Europe, of the FMAC (Fonds Municipal d’Art Contemporain, Genève) commission and expert with other diverse Swiss and French institutions.

“Scene of daily life in a lilong” - 2’08

1986

AMPHOUX Pascal

Scene of daily life in a lilong - This narrative sequence represents a scene from the ordinary life of a lilong in the French concession in the 1980s. It begins with the soundscape of a collective courtyard waking up, from which identifiable sound signatures gradually emerge: it’s hot, the windows are open, the paved courtyards and framed streets gently amplify every sound in this mineral and reverberating space, the hum of a machine sizzles in the background, a few crickets in their cages bring good luck to the windows, conversations peacefully intensify, and the Shanghainese accent resonates in this reverberating space that it embodies and that may have shaped it. A street crier arrives and launches his throbbing call, half-sung, half-placed, high up into the sky and the floors, to announce his passage.



Les membres du collectif Utopus :

Ségolène Vandevelde : Chercheuse postdoctorale en archéologie (à l’UQAC au Québec), elle est aussi musicienne. Ses travaux portent sur les rythmes d’occupation des sites archéologiques à partir de l’étude des traces de suie laissées par les humains du passé. Elle est aussi harpiste, chanteuse, clavier et conteuse dans le collectif Utopus.

Jean-Pierre Auger : Sa carrière s’est toujours partagée entre mots et notes ; sa thèse en lettres modernes était d’ailleurs la première en France à traiter la Chanson comme un objet littéraire. Guitariste professionnel, puis enseignant en littérature, il se consacre aujourd’hui à l’écriture de romans, de chansons et de spectacles vivants.

Yannick Lheriau : Multi-instrumentiste (accordéon, clavier, synthé, basse, chant) et formateur en informatique musicale, il fait carrière au sein de plusieurs groupes dont il partage les aventures musicales. Au sein du collectif Utopus, il participe également activement aux arrangements des compositions de JP Auger.

Claire Fauché : Elle est née les oreilles fermées et les yeux grands ouverts. Elle n’est pas sourde mais dure de la feuille.

“Quelques notes d’un carnet de voyage en Utopie” - 5’22

2022

AUGER Jean-Pierre (auteur-compositeur) / AUGER Jean-Pierre, LHÉRIAU Yannick, VANDEVELDE Ségolène (interprètes)

Imaginez qu’il vous suffise d’ouvrir un mystérieux carnet de voyage pour partir ailleurs. Vous vous retrouvez projetés dans une ville inconnue, posée au milieu de nulle part… Une cité qui ressemble comme deux gouttes de bitume à nos mégapoles contemporaines. Les mêmes grands boulevards, les mêmes trottoirs. Cela pourrait n’être qu’un cauchemar si vous ne découvriez pas à l’écart des architectures grises, au milieu de cette triste cité, une petite rue : la rue des coeurs qui balancent, où chaque porte, chaque boutique, cache un univers musical différent.








Olivier Balaÿ est architecte, professeur à l’ENSA Lyon et chercheur au Cresson. Il a participé, à la création du CRESSON en 1979 et a de nombreuses recherches depuis. Ses recherches portent sur – L’observation des pratiques et les stratégies de la description des phénomènes sensibles pour l’architecture et l’urbanisme – L’histoire de l’environnement sensible urbain – Les outils pour la méthodologie du projet architectural – La recherche et le développement de modules d’habitat pour demain.

“Le silence agité d’une traboule” - 5’04

1997

BALAŸ Olivier

Les indicateurs de l’identité sonore d’un quartier. Lyon - quartier Major Martin Trajet dans une traboule . La discrétion des activités très diverses (pas, portes, oiseaux en cage, machine à coudre, téléphone…) mais amplifiées par la réverbération de l’espace.



Ona Balló Pedragosa Historienne de l’art, programmatrice cinéma et commissaire d’expositions. Intéressée par les croisements narratifs entre musique et image, ses recherches analysent la richesse de certains espaces sonores en relation avec des réprésentations picturales. Elle écrit régulièrement sur l’art et le cinéma, et s’occupe de la prise de son sur les tournages.

“Le son qui reste” - 9’56

2023

BALLÓ Ona (Idée et réalisation)
Improvisation musicale : Arnau Obiols
Prise de son : Ona Balló, Ginebra Abril et Marc Hernández
Mixage : Raphaël Zucconi
Remerciement spécial : Judit Naranjo et Clément Vieille

Les églises d’Esterri de Cardós et de Ginestarre datent du XIIe siècle et ponctuent, comme tantes d’autres, les vallées des Pyrénées Catalanes. Remplies autrefois de peintures murales, de musiques, de paroles et de silence tout au long de leur histoire, elles sont aujourd’hui le plus souvent fermées. Au début du XXe siècle, du côté de la Catalogne, des campagnes d’extraction des peintures murales ont été menées afin d’empêcher la « vente de fresques » à des collectionneurs internationaux. Enroulées et transportées sur des ânes, ces peintures murales ont été installées dans des musées. Si aujourd’hui les images ont voyagé vers les grandes villes, l’acoustique intérieure et le paysage sonore les enveloppant reste lui bien présent.



Weaving together experimental music, biophonic research and activism, Diane Barbé explores human and non-human worlds through sound. Based in Berlin since 2015, she operates at the intersection of ecology and music, working with field recording as much as with synthesis and acoustic instruments.

“i3me3” - 6’54

2021

BARBÉ Diane

I3ME3 is a piece made exclusively of electro-magnetic recordings of electrical cars in Berlin between 2022 and 2023. As our society begins to rely more and more on chip-based technologies, the radiation fields that surround us become fuller and fuller, traversed by harmonic and chaotic movements, seemingly unnoticed.



Né en 1981, La Plata, Argentine. Leandro travaille depuis 2001 en tant qu’autodidacte dans le domaine de la musique expérimentale, de l’improvisation et des arts performatifs. Depuis 2018, il est basé à Paris.

“Histoire des mouvements sociaux” - 6’17

2023

BARZABAL Leandro

Depuis un bruit infini à l’oscillation naturelle de la mer à l’extrême ouest du territoire français. De la Pointe de Corsen, Finistère, vers les mouvements sociaux et leurs manifestations contre la réforme de la retraite à Paris. 2023



LES ESCARGOTINES, SECTION LES VISITEUSES ATYPIQUES

«Les Escargotines», collectif artistique lent, est composé de plusieurs groupes de travail à géométrie variable et à temporalités choisies. Ces groupes sont nommés section.

La section Les Visiteuses Atypiques se constitue d’un binôme d'artistes, Amandine Benintendi et Marie Julie.

Les Visiteuses Atypiques ont une base permanente de travail sur l’île de La Réunion et diverses zones d’activités temporaires sur le continent européen et partout, où elles seront invitées sur la Planète.

Suivre l'actualité des Escargotines : https://lesescargotines.tumblr.com

Collectif LES ESCARGOTINES / Section Les Visiteuses Atypiques

BENINTENDI Amandine & JULIE Marie dite Mademoiselle Marie JUILLET

Amandine BENINTENDI est artiste plasticienne. Elle questionne les relations entretenues par la parole et la textualité. À travers ce questionnement, elle tente de soulever les rapports de dominations qui structurent nos sociétés et nos intimités. Elle explore le langage dans des modes opératoires médiatiques, performatifs et sensibles. En 2023, elle rejoint le collectif Les Escargotines et co-crée avec Marie Julie Les Visiteuses Atypiques, dispositif sensible et performatif à déployer en tout contexte. Diplômée d’école d’art, elle mène un questionnement sur les relations sociétales qui traversent les transfuges de classe dans leur processus d’intégration dans les sociétés qu’iel.le.s habitent. Elle est membre de la Collective L’ Alternartive.

Marie JULIE est artiste et auteure indisciplinée indépendante. Née à l’île de la Réunion, elle joue avec les codes, les situations et les médiums “toujours pour rencontrer l'autre même à ses dépens". Diplômée d’école d’art et d’universités, cette insulaire continentale refuse toutes les catégories, les assignations, les définitions qui lui seraient imposées par d'autres. Elle travaille à rendre poreux, ses champs d’investigations qui deviennent solubles dans sa praxis artistique et sa vie. Co-fondatrice du laboratoire de recherches expérimentales «Praxis, Art et Sororité » avec Alexandre Péron-Diop & Camille Zmyslony en 2021, elle collabore, de manière régulière, avec La Biennale de Paris, l'École nationale d’art et la Revue de Paris en tant qu' artiste et chercheuse.

"« Thé ou café : online, inlife », Expérience 15.04.2023, 3 minutes de conversations entre meufs «actes de sororité »" - 2’55

2023

BENINTENDI Amandine / JULIE Marie dite Mademoiselle Marie JUILLET du collectif Les Escargotine

«Thé ou café :online, inlife» est un mode opératoire performatif et micro-éditorial. Nous prenons un thé ou un café et invitons les badauds, les passants, "online ou inlife" à les partager avec nous. À l'issue de ce moment partagé, ils peuvent acquérir des cyanotypes composés de motifs végétaux, des citations.

Invitées le 15 avril 2023, à activer notre dispositif pour une contribution à La philosophie du Houmous en ligne #3 dans le cadre de la Journée Internationale de luttes contre le viol conjugal édition #3, nous avons eu une conversation toutes les deux sur les actes de sororité dont nous vous partageons quelques minutes avec cet extrait sonore "« Thé ou café : online, inlife », Expérience 15.04.2023, 3 minutes de conversations entre meufs «actes de sororité »". Ce moment numérique a été proposé de 17H00 à 18H00 ( Heure de Paris) soit à 19H00 à 20H00 ( heure de l'île de La Réunion).



















Alessia Bertini is an artist and architect based in Switzerland, graduated from the ETH Zurich. The nature of her work is based on the belief that space is increasingly dematerialized and that the mutated role of architects is to map out zones for connections, relationships and systems. It is on this ground that the interest in impalpable factors and the unveiling of their collateral agents rests, carefully observing and adjusting the reading of an intertwined globe.

Michel Kessler + is a collaborative architectural practice that engages with the political dimension of space production through various media (from microarchitectures, competitions, exhibitions, texts, actions, theatre and films to sound and code). In exchange with others, Michel Kessler + develops projects that understand architecture as an open process.

“Cellular Xenospaces 41 (extended version)” - 7’

2020

BERTINI Alessia, KESSLER Michel

Cellular automata are used to model spatially discrete dynamic systems. For this purpose, the space is divided into individual cells. Then, the variation or evolution of these cells in relation to their neighbouring cells is analysed. If the mathematical variables are mapped to musical parameters, the result will be alien, machine-like glitch sounds, yet with a structure that has its correspondence in nature (see: The Algorithmic Beauty of Sea Shells).



Caroline Boë is a sound-artist, composer and acoustic ecology researcher. She lives and works in Marseille (France). A SACEM prize was awarded to her in 2016. His research area concerns noise pollution. She is recognized for her soundscapes (in CNCMs, at the Palais de Tokyo). The sound installation Une loupe pour toucher is scheduled at the FRAC in Marseille in November 2023.

“Lockdown: A radius of one Km in Marseille” - 5’18

2020

BOË Caroline

Lockdown: A radius of one km in Marseille is a soundscape, composed with a palette of sounds recorded during lockdown linked to the COVID health crisis, from March 17 to May 11, 2020. One km radius around the home is the limit of movement authorized by the state of health emergency in France. The usual traffic and human activity noises are scarce and allow us to discern the sounds of machines running alone. Helicopters, low-altitude planes, prevention announcements and birds freed from rumor participate in this unusual urban soundscape. 55 days lived in an extraordinary contorted acoustic space-time are condensed in 5 ’19.



Compositrice et violoniste, Elise Bonifas a un parcours au Conservatoire en violon classique puis en électroacoustique. Elle est finaliste au “Prix Pierre Schaeffer” en 2022. Co-fondatrice de la Cie L’Enveloppement Tenace des Étreintes, leur premier spectacle “Les Bas-Bleus, d’après l’oeuvre et la vie de Louise Colet” est actuellement en tournée.

“3h30” - 6’59

2022

BONIFAS Elise

D’après une étude menée par la société spécialisée App Annie, nous passons 3h30 par jour sur nos smartphones. En branchant mon téléphone sur mon ordinateur, j’ai récupéré toutes les discussions vocales que j’ai eu avec une amie sur un an. Au-delà de la discussion, je me suis rendue compte que c’était un réel espace où se dépose une parole, où l’on se raconte à travers nos histoires et la banalité de nos quotidiens. Mais c’est aussi un lieu réconfortant et de soutien. Ce projet à pour but de faire résonner cet espace. Je souhaite faire entendre ces lieux, ces nouveaux espaces ondulatoires.



Arnaud Théval est artiste et maître de conférence à l’ENSAP de Bordeaux. Il travaille sur l’espace social en élaborant des protocoles impliquant les personnes sur leurs lieux de travail ou de formation, en questionnant les stéréotypes pour déplacer les assignations et réveiller le politique.

Pauline Boyer est artiste et maître de conférence à l’ENSA de Nantes. Co-directrice artistique de la compagnie de danse TMProject, elle construit des dispositifs scéniques et musicaux où le plateau se conçoit comme un corps sonore activé par les gestes qui s’y déploient.

“Je reviens au quartier” - 3’14

2021

BOYER Pauline / THÉVAL Arnaud

L’animal me garde (2021) Texte : Arnaud Théval Création sonore : Pauline Boyer avec les voix de Pauline Boyer, Sophie Papaïconomou, Arnaud Théval.
Ces séquences sonores nous entraînent dans les méandres de nos relations aux figures animales dans nos cités bétonnées. Les représentations de l’animal habillent nos vêtements, nos emballages alimentaires, elles décorent nos murs et se font domestiques. L’animal, figure de l’altérité, devient celui que l’on sauve et qu’enfant on voit disparaître dans une première rencontre avec la mort. Comme si l’animal était un gardien du temps, l’ultime témoin silencieux de nos cheminements vagabonds.



Arnaud Théval est artiste et maître de conférence à l’ENSAP de Bordeaux. Il travaille sur l’espace social en élaborant des protocoles impliquant les personnes sur leurs lieux de travail ou de formation, en questionnant les stéréotypes pour déplacer les assignations et réveiller le politique.

Pauline Boyer est artiste et maître de conférence à l’ENSA de Nantes. Co-directrice artistique de la compagnie de danse TMProject, elle construit des dispositifs scéniques et musicaux où le plateau se conçoit comme un corps sonore activé par les gestes qui s’y déploient.

“Une grand-mère silencieuse” - 4’08

2021

BOYER Pauline / THÉVAL Arnaud

L’animal me garde (2021) Texte : Arnaud Théval Création sonore : Pauline Boyer avec les voix de Pauline Boyer, Sophie Papaïconomou, Arnaud Théval.
Ces séquences sonores nous entraînent dans les méandres de nos relations aux figures animales dans nos cités bétonnées. Les représentations de l’animal habillent nos vêtements, nos emballages alimentaires, elles décorent nos murs et se font domestiques. L’animal, figure de l’altérité, devient celui que l’on sauve et qu’enfant on voit disparaître dans une première rencontre avec la mort. Comme si l’animal était un gardien du temps, l’ultime témoin silencieux de nos cheminements vagabonds.



Arnaud Théval est artiste et maître de conférence à l’ENSAP de Bordeaux. Il travaille sur l’espace social en élaborant des protocoles impliquant les personnes sur leurs lieux de travail ou de formation, en questionnant les stéréotypes pour déplacer les assignations et réveiller le politique.

Pauline Boyer est artiste et maître de conférence à l’ENSA de Nantes. Co-directrice artistique de la compagnie de danse TMProject, elle construit des dispositifs scéniques et musicaux où le plateau se conçoit comme un corps sonore activé par les gestes qui s’y déploient.

“La mort pour lendemain” - 3’26

2021

BOYER Pauline / THÉVAL Arnaud

L’animal me garde (2021) Texte : Arnaud Théval Création sonore : Pauline Boyer avec les voix de Pauline Boyer, Sophie Papaïconomou, Arnaud Théval.
Ces séquences sonores nous entraînent dans les méandres de nos relations aux figures animales dans nos cités bétonnées. Les représentations de l’animal habillent nos vêtements, nos emballages alimentaires, elles décorent nos murs et se font domestiques. L’animal, figure de l’altérité, devient celui que l’on sauve et qu’enfant on voit disparaître dans une première rencontre avec la mort. Comme si l’animal était un gardien du temps, l’ultime témoin silencieux de nos cheminements vagabonds.



Arnaud Théval est artiste et maître de conférence à l’ENSAP de Bordeaux. Il travaille sur l’espace social en élaborant des protocoles impliquant les personnes sur leurs lieux de travail ou de formation, en questionnant les stéréotypes pour déplacer les assignations et réveiller le politique.

Pauline Boyer est artiste et maître de conférence à l’ENSA de Nantes. Co-directrice artistique de la compagnie de danse TMProject, elle construit des dispositifs scéniques et musicaux où le plateau se conçoit comme un corps sonore activé par les gestes qui s’y déploient.

“Poussières de forêt” - 3’53

2021

BOYER Pauline / THÉVAL Arnaud

L’animal me garde (2021) Texte : Arnaud Théval Création sonore : Pauline Boyer avec les voix de Pauline Boyer, Sophie Papaïconomou, Arnaud Théval.
Ces séquences sonores nous entraînent dans les méandres de nos relations aux figures animales dans nos cités bétonnées. Les représentations de l’animal habillent nos vêtements, nos emballages alimentaires, elles décorent nos murs et se font domestiques. L’animal, figure de l’altérité, devient celui que l’on sauve et qu’enfant on voit disparaître dans une première rencontre avec la mort. Comme si l’animal était un gardien du temps, l’ultime témoin silencieux de nos cheminements vagabonds.



Arnaud Théval est artiste et maître de conférence à l’ENSAP de Bordeaux. Il travaille sur l’espace social en élaborant des protocoles impliquant les personnes sur leurs lieux de travail ou de formation, en questionnant les stéréotypes pour déplacer les assignations et réveiller le politique.

Pauline Boyer est artiste et maître de conférence à l’ENSA de Nantes. Co-directrice artistique de la compagnie de danse TMProject, elle construit des dispositifs scéniques et musicaux où le plateau se conçoit comme un corps sonore activé par les gestes qui s’y déploient.

“Soudain, entre les murs, l’animal” - 5’46

2022

BOYER Pauline / THÉVAL Arnaud

Texte : Arnaud Théval Création sonore : Pauline Boyer avec la voix de Arnaud Théval Durée : 5’46’’. Dans la prison neuve, l’équipe de nuit est prête, la chaleur de la journée laisse place peu à peu à la moiteur de ce début de soirée. Lors de la tournée des oeilletons, certaines coursives se transforment en forêts imaginaires. Des hurlements mimant des animaux jamais croisés par ici s’échappent des cellules, et le surveillant, seul, parcourt la coursive méchamment ensauvagée. Dans la forêt limitrophe les animaux se sont accoutumés à ce vacarme. À mesure que la nuit avance, ils se faufilent.



Arnaud Théval est artiste et maître de conférence à l’ENSAP de Bordeaux. Il travaille sur l’espace social en élaborant des protocoles impliquant les personnes sur leurs lieux de travail ou de formation, en questionnant les stéréotypes pour déplacer les assignations et réveiller le politique.

Pauline Boyer est artiste et maître de conférence à l’ENSA de Nantes. Co-directrice artistique de la compagnie de danse TMProject, elle construit des dispositifs scéniques et musicaux où le plateau se conçoit comme un corps sonore activé par les gestes qui s’y déploient.

“La ronde des oeilletons” - 5’25

2019

BOYER Pauline / THÉVAL Arnaud

Texte : Arnaud Théval Création sonore : Pauline Boyer avec la voix de Vincent Théval.
Un oeil sur le dos compose un parcours depuis les fermetures des vieilles prisons, dont les images habillent notre imaginaire commun de la tôle, à l’école de la prison, où la culture de l’institution prend corps chez les élèves surveillant.es et se poursuit dans les nouvelles structures. L’expérience artistique combine les expériences des personnels de la pénitentiaire, les dessins sur les murs des cellules et les tatouages sur les peaux des surveillant.e.s. L’oeuvre révèle des impensés et des non-dits d’une institution traversée par des forces contraires, en permanence tendue par son oxymore originel – punir et ré-insérer. Dans ces prisons, je tente consciencieusement de me défaire de ce que chacun cherche à y trouver comme s’il fallait vérifier les fondements même de la prison. Je me trouve face à toute l’ambiguité de la société, en inversant l’oeilleton je l’ai vue et entendue, violente, émouvante, généreuse et écrasante, désespérante poétique. Dans la prison toute neuve, le travail ne cesse jamais. Ses cheveux détachés tombent sur ses épaules, ses ongles sont bien coupés, à sa main droite une alliance sertie de diamants, à ses pieds une paire de baskets blanche. L’élève-surveillante attend sa collègue pour la tournée des oeilletons. Tous savent que nous arrivons. Un brouhaha indescriptible s’échappe de cette façade bigarrée par l’ambiance lumineuse de chacune de ces cellules.



Arnaud Théval est artiste et maître de conférence à l’ENSAP de Bordeaux. Il travaille sur l’espace social en élaborant des protocoles impliquant les personnes sur leurs lieux de travail ou de formation, en questionnant les stéréotypes pour déplacer les assignations et réveiller le politique.

Pauline Boyer est artiste et maître de conférence à l’ENSA de Nantes. Co-directrice artistique de la compagnie de danse TMProject, elle construit des dispositifs scéniques et musicaux où le plateau se conçoit comme un corps sonore activé par les gestes qui s’y déploient.

“La parade” - 6’

2019

BOYER Pauline / THÉVAL Arnaud

Texte : Arnaud Théval Création sonore : Pauline Boyer avec la voix de Vincent Théval.
Un oeil sur le dos compose un parcours depuis les fermetures des vieilles prisons, dont les images habillent notre imaginaire commun de la tôle, à l’école de la prison, où la culture de l’institution prend corps chez les élèves surveillant.es et se poursuit dans les nouvelles structures. L’expérience artistique combine les expériences des personnels de la pénitentiaire, les dessins sur les murs des cellules et les tatouages sur les peaux des surveillant.e.s. L’oeuvre révèle des impensés et des non-dits d’une institution traversée par des forces contraires, en permanence tendue par son oxymore originel – punir et ré-insérer. Dans ces prisons, je tente consciencieusement de me défaire de ce que chacun cherche à y trouver comme s’il fallait vérifier les fondements même de la prison. Je me trouve face à toute l’ambiguité de la société, en inversant l’oeilleton je l’ai vue et entendue, violente, émouvante, généreuse et écrasante, désespérante poétique. Le transfert vient d’avoir lieu, la prison est vidée. Tout est là, en place, sauf les détenus. La prison semble endolorie, presque en état de choc. Comme un objet usé jusqu’au bout, elle est là, béante. Je rentre sur la pointe des pieds pour ne pas déranger. Déranger quoi ? Je ne sais pas, tout me saisit. Chaque cellule contient son histoire, son atmosphère, son odeur. Entrer dans chacune d’elles, c’est retenir son souffle pour mieux regarder.



Arnaud Théval est artiste et maître de conférence à l’ENSAP de Bordeaux. Il travaille sur l’espace social en élaborant des protocoles impliquant les personnes sur leurs lieux de travail ou de formation, en questionnant les stéréotypes pour déplacer les assignations et réveiller le politique.

Pauline Boyer est artiste et maître de conférence à l’ENSA de Nantes. Co-directrice artistique de la compagnie de danse TMProject, elle construit des dispositifs scéniques et musicaux où le plateau se conçoit comme un corps sonore activé par les gestes qui s’y déploient.

“L’écran” - 4’28

2019

BOYER Pauline / THÉVAL Arnaud

Texte : Arnaud Théval Création sonore : Pauline Boyer avec la voix de Vincent Théval.
Un oeil sur le dos compose un parcours depuis les fermetures des vieilles prisons, dont les images habillent notre imaginaire commun de la tôle, à l’école de la prison, où la culture de l’institution prend corps chez les élèves surveillant.es et se poursuit dans les nouvelles structures. L’expérience artistique combine les expériences des personnels de la pénitentiaire, les dessins sur les murs des cellules et les tatouages sur les peaux des surveillant.e.s. L’oeuvre révèle des impensés et des non-dits d’une institution traversée par des forces contraires, en permanence tendue par son oxymore originel – punir et ré-insérer. Dans ces prisons, je tente consciencieusement de me défaire de ce que chacun cherche à y trouver comme s’il fallait vérifier les fondements même de la prison. Je me trouve face à toute l’ambiguité de la société, en inversant l’oeilleton je l’ai vue et entendue, violente, émouvante, généreuse et écrasante, désespérante poétique. Un car de détenus arrive, le premier transfert d’une prison voisine surpeuplée. Le premier détenu arrive, l’air hagard et les yeux écarquillés. Il décline son identité, se fait prendre en photo, pose sa main pour le relevé anthropométrique, déclare ses biens. Puis il attend dans une petite cellule blanche. Un dernier détenu arrive poussant péniblement son chariot, un surveillant lui ouvre sa cellule dans laquelle son plat est déjà servi. Carton après carton, il remplit son espace.



Nous nous sommes rencontrés à l’école d’architecture de Saint-Étienne, dans le domaine Espaces Aberrants, Temps de Crises, Architectures Paradoxales, dont le sujet d’étude porte sur la Plaine du Forez. Nous travaillons aujourd’hui dans le domaine de l’architecture sous différentes formes (agences, recherche, photographie, édition) cet appel à contribution a été l’occasion de se réunir de nouveau. Emmanuelle Barbier Matthias Brissonnaud Tom Desinde Charlotte Gaubert

“Nouvelles de la plaine” - 6’08

2023

BRISSONNAUD Matthias / DESINDE Tom / GAUBERT Charlotte / BARBIER Emmanuelle

La Loire coule et fait rouler les roches. Érodées par l’eau, elles se transforment en galets que le fleuve dépose sur la rive. Les dépôts s’accumulent et forment un paysage. Dans les gravières les machines creusent la terre et récoltent le gravier. Les rouleaux du concasseur broient, ses tapis roulants tamisent, trient et entassent les sables. Le malaxeur mélange granulats et ciment. Les bras mécaniques vibrent et pressent des moules remplis de béton. Les blocs sont transportés, empilés, appareillés.



Plaisirs de peinture : après une période professionnelle heureuse, me voici à l’université, je chemine dans une histoire de l’art ébranlée par bonheur dans ses fondements classiques. J’ai besoin d’intensité, mes racines italiennes ont mis le feu à ma curiosité, c’est ma manière d’avancer … Je suis née et vis à Grenoble, après de longs séjours à l’étranger.

“Lettre à Giovanna” - 6’38

2023

BUCCI Marie-Anne

Par touches, celle qui écrit une lettre à Giovanna, compose le tableau des petites choses extraordinaires du quotidien, sa nouvelle du monde. Sa ville : «una cosa mentale » où l’émerveillement, la curiosité font face à un certain désenchantement du monde. Des mots simples pour dire le lieu comme une demeure intérieure où tout renaît en permanence. Fille d’immigrés italiens, elle a appris à aimer farouchement sa liberté, loin des carcans, une vie quelque peu indocile, alors le feu et la grâce pulsent une autre musique. PS : avec extrait de CAMILLE SAINT-SAENS - Piano Quintet in A minor, Op.14



Maria Elena Buslacchi est socio-anthropologue, post-doctorante à MESOPOLHIS - Centre méditerranéen de sociologie, sciences politiques et histoire, UMR 7064, à Aix-Marseille Université. Elle est membre de l’Observatoire des publics et des pratiques de la culture MESRI/AMU et ses recherches portent sur les événements culturels dans l’espace urbain.

Elisa Ullauri Lloré est postdoctorante au Centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d’histoire MESOPOLHIS (UMR 7064), à Aix-Marseille Université. Elle est membre de l’équipe de l’Observatoire des publics et des pratiques de la culture au sein duquel elle conduit des enquêtes sur les publics et les non-publics de l’art contemporain et de l’opéra.

“Radio Utopia | Musée 2123” - 7’36

2023

BUSLACCHI Maria Elena / ULLAURI LLORE Elisa
Musique : Desierto Western, par Alvaro Obadia

Utopia Culture est une émission de Radio Utopia personnalisée pour un public individuel à partir de ses sujets d’intérêt et générée quotidiennement à l’aide de l’intelligence artificielle. Un jour de 2123, elle propose à Elisa un focus sur le musée qui se redéfinit : anti -musées, contre-musées, lieux refuge face au réchauffement climatique, espaces de la mémoire, nouvelles pratiques curatoriales et médiation culturelle. On regarde avec étonnement les pratiques muséales d’il y a cent ans. Pour réaliser cette émission, nous avons demandé à des artistes, à des artisans et à des étudiant.e.s de l’Ecole du Louvre de nous parler du musée du futur. Entre rupture et prolongement du modèle muséal actuel, il s’agit d’un exercice projectif, d’anticipation. Les témoignages reposent tantôt sur des préoccupations, tantôt sur des idéaux. Ont joué le rôle des délegué.es : Sofia, Florent, Eva, Victor, Coline, Claire, Gabrielle Musique : Desierto Western © par Alvaro Obadia @elpunkfeliz157



Calypso36°21 Créé́ en 2018 à Rabat, Calypso36°21 est un collectif féminin franco-marocain fondé par Sanaa Zaghoud, Justine Daquin, Manon Bachelier et Zoé Le Voyer. Depuis sa création, le collectif développe une approche curatoriale transdisciplinaire, expérimentale et participative.

Santana Mariane Belinga Engoung Santana Mariane Belinga Engoung est une artiste chanteuse et danseuse originaire de Yaoundé́, qui vit et travaille à Tanger. Elle performe dans de nombreux projets interculturels et représente une figure artistique importante de la ville. Elle s’est notamment produite dans des festivals majeurs tels que Visa For Music et Tanjazz, en tant que choriste.

Jennifer Alexander Jennifer Alexander est une chanteuse de gospel d’Edo State, Nigéria qui vit et travaille à Tanger. Elle a appris à chanter dans les églises aux côtés de sa soeur jumelle, qui est aujourd’hui prêtre et chanteuse au Nigéria. Musicienne accomplie à la voix puissante, elle développe une proposition musicale contemporaine aux influences gospels nigérianes et blues, qu’elle partage dans les églises locales de la ville.

Yemoh Odoi Yemoh Odoi, aka Yemoh777s, est un artiste interdisciplinaire. Entre récits documentaires et fictions, son oeuvre illustre un art profondément ancré dans le quotidien des communautés migrantes au Maroc. Il est également le directeur artistique de The Minority Globe, plateforme qui utilise la méthodologie artistique, la pratique culturelle et le rôle thérapeutique de l’art comme outils de réflexion, d’action et de plaidoyer sur les questions de la migration.

Ayoub Ait Taadouit Ayoub Ait Taadouit est un ingénieur du son et un designer marocain. Il travaille à La Cassette, un lieu parisien dédié à la radio et aux créations sonores. Il est également membre de Transmission, un collectif qui oeuvre au développement des cultures et des savoir-faire autour du récit sonore.

“Collecting Voices” - 8’30

2020

Calypso36°21 (Production/coordination/idée originale), Ayoub Ait Taadouit (réalisation/coordination/ auteur), Yemoh Odoi (réalisation/coordination/ auteur), Engoung Belinga Mariane Santana (autrice), Jennifer Alexander (autrice)

Collecting Voices un paysage sonore de Tanger imaginé par Jennifer et Santana. En 2020, elles transitent par Tanger dans l’attente de pouvoir traverser la Méditerranée. Leur appréhension de la ville est celle d’un territoire liminal, évocateur de souvenirs et ouverture sur d’autres possibles. L’une en anglais, et l’autre en français, elle traduisent ici une cartographie poétique, une rêverie lucide de cette ville portuaire méditerranéenne, située à seulement quelques kilomètres de l’Europe. - Cette pièce sonore a été́ montrée à quatre reprises depuis 2020 : au festival Traces Migration à Lyon (2021), au festival Tumultes dans les Cévennes (2022), lors d’un atelier organisé à Palerme pour les résident·es de l’Institut Suisse (2021) et sur la plage la nuit dans le cadre du séminaire organisé par le collectif d’architectes et militants La Rivoluzione delle Seppie en Calabre (2022).












Bénédicte Chaljub, architecte et historienne, enseignante et chercheure à l’ENSA Clermont-Ferrand/UMR Ressources. Ses investigations portent sur les dispositifs du logement au 20e siècle, la sauvegarde et la rénovation du bâti de cette période. Elle est co-directrice de la recherche « Les cités Michelin, patrimoine vivant pour la ville de demain ? ».

Amélie Flamand, sociologue, enseignante et chercheure à l’ENSA Clermont-Ferrand/UMR Ressources. Ses recherches portent sur l’habiter au prisme de la crise environnementale et du changement climatique. Elle est notamment co-directrice de la recherche « Les cités Michelin, patrimoine vivant pour la ville de demain ? ».

Arnaud Simetière, artiste sonore et responsable de l’atelier Musique pour l’Imaginaire, imagine et conçoit des publications sonores, sous forme de podcasts, de dispositifs multimédias ou d’installations. Ayant suivi une formation initiale de géographie urbaine, le territoire et la ville constituent ses champs d’investigation artistique premiers.

“Il y a le cerisier qui dit, ici, il y avait une maison” - 6’24

2023

CHALJUB Bénédicte / FLAMAND Amélie / SIMETIERE Arnaud

A Clermont Ferrand, la manufacture Michelin a largement modelé le paysage urbain avec l’édification de cités ouvrières avec jardins. En compagnie d’un paysagiste, d’une sociologue, d’une historienne et d’habitants passés et présents, cette création radiophonique nous invite dans ces ensembles ouverts au vent et aux mondes du vivant, où les potagers rivalisent avec les plantes d’ornement. L’occasion de nous interroger sur la place de ces jardins, le patrimoine qu’ils constituent et leurs potentialités pour penser la ville de demain.





Architecte de formation, Grégoire Chelkoff a participé à la création du CRESSON (centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain) en 1979 à l’école d’architecture de Grenoble et aux recherches initiées par Jean-François Augoyard de 1980 à 1992 sur les effets sonores. Il a initié plusieurs travaux sur la dimension auditive dans ses relations avec l’espace construit et les pratiques, en espace public comme dans l’espace domestique et a entrepris l’expérimentation de « prototypes sonores architecturaux ». Il est responsable scientifique du site web cartophonies.fr. Professeur à l’ENSAG, ses recherches sur les ambiances architecturales et urbaines visent à développer une approche multisensorielle et expérimentale de l’architecture par l’étude des relations entre formes, formants sensibles et formalités des usages.

“Sotto Pénétrable Sonore” - 1’40

2019

CHELKOFF Grégoire

Prise de son réalisée en Aout 2019 dans la sculpture monumentale de Tinguély, réalisée dans les années 60 à Milly la forêt. Le “pénétrable” réalisé par l’artiste Sotto est constitué de barres métalliques suspendues constituant un “bloc” visuellement cubique mais à travers lesquelles il est possible de passer. Le corps est confronté tactilement, visuellement et phoniquement au dispositif. Un jeune membre du public de visiteurs est invité à faire l’expérience qui provoque cet enchaînement de sons aléatoires. Après une attaque assez intense, un effet decrescendo du niveau mais aussi un espacement de temps entre les impacts conduit à un calme où l’on commence à entendre les réactions du public.



Architecte de formation, Grégoire Chelkoff a participé à la création du CRESSON (centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain) en 1979 à l’école d’architecture de Grenoble et aux recherches initiées par Jean-François Augoyard de 1980 à 1992 sur les effets sonores. Il a initié plusieurs travaux sur la dimension auditive dans ses relations avec l’espace construit et les pratiques, en espace public comme dans l’espace domestique et a entrepris l’expérimentation de « prototypes sonores architecturaux ». Il est responsable scientifique du site web cartophonies.fr. Professeur à l’ENSAG, ses recherches sur les ambiances architecturales et urbaines visent à développer une approche multisensorielle et expérimentale de l’architecture par l’étude des relations entre formes, formants sensibles et formalités des usages.

“Stridulations discrètes au jardin” - 2’27

2010

CHELKOFF Grégoire

Enregistré lors du festival des jardins de Chaumont 2010, je suis seul au moment de la prise de son et me déplace dans un des jardins “exposés”. Celui-ci est doté d’une installation sonore (réalisée par l’IRCAM tel que cela est indiqué). Dans cet espace de petite taille (environ 15 m de côté) est produit par plusieurs haut parleurs miniatures un son discret rappelant plusieurs grillons de tonalité différenciée. Les stridulations s’enchaînent et produisent un dialogue discret mais présent dans le medium aigu. Les écoulements faibles de l’eau se mêlent aux modulations aiguës. L’ensemble forme un environnement tout en modulation, sur fond de quelques voix lointaines (les visiteurs du festival des jardins). De plus, le passant cherche ces sources un peu étranges mais il ne peut les situer véritablement seulement s’il s’en approche. Selon la position d’écoute il y a effet d’ubiquité à distance et effet d’hyperlocalisation lorsqu’on situe l’origine du son dans l’espace. RECHERCHE : Architecture et installations



Architecte de formation, Grégoire Chelkoff a participé à la création du CRESSON (centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain) en 1979 à l’école d’architecture de Grenoble et aux recherches initiées par Jean-François Augoyard de 1980 à 1992 sur les effets sonores. Il a initié plusieurs travaux sur la dimension auditive dans ses relations avec l’espace construit et les pratiques, en espace public comme dans l’espace domestique et a entrepris l’expérimentation de « prototypes sonores architecturaux ». Il est responsable scientifique du site web cartophonies.fr. Professeur à l’ENSAG, ses recherches sur les ambiances architecturales et urbaines visent à développer une approche multisensorielle et expérimentale de l’architecture par l’étude des relations entre formes, formants sensibles et formalités des usages.

“Les voix dans l’eau” - 3’04

2012

CHELKOFF Grégoire

Enregistrement d’une installation sonore réalisée lors de la biennale d’architecture de 2012. Situation : l’intérieur de l’ancien Pavillon d’Italie dans les “Giardini” de Venise, Pavillon d’Italie réalisé par Carlo Scarpa en 1952.La preneur de son se déplace dans l’espace au gré des sources sonores audibles à l’intérieur de la cour jardin encastrée entre des murs. Les sons des voix diffusées en différentes langues et les écoulements d’eau des fontaines réelles se mêlent et se ressemblent. La ressemblance du spectre et des rythmes de l’eau de certaines fontaines avec les voix humaines - une multitude de langues s’entendent- forme un effet de métabole. Vers la fin de l’enregistrement le déplacement du preneur de son vers l’intérieur du bâtiment fait entendre d’autres voix, l’auditeur passe ainsi du son des voix diffusées à celles réelles des visiteurs qui se réverbèrent dans la pièce haute sous plafond des lieux d’exposition. RECHERCHE : Les voix de la ville



Architecte de formation, Grégoire Chelkoff a participé à la création du CRESSON (centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain) en 1979 à l’école d’architecture de Grenoble et aux recherches initiées par Jean-François Augoyard de 1980 à 1992 sur les effets sonores. Il a initié plusieurs travaux sur la dimension auditive dans ses relations avec l’espace construit et les pratiques, en espace public comme dans l’espace domestique et a entrepris l’expérimentation de « prototypes sonores architecturaux ». Il est responsable scientifique du site web cartophonies.fr. Professeur à l’ENSAG, ses recherches sur les ambiances architecturales et urbaines visent à développer une approche multisensorielle et expérimentale de l’architecture par l’étude des relations entre formes, formants sensibles et formalités des usages.

“Nuage vocal et continuité enveloppante” - 4’10

2010

CHELKOFF Grégoire

Trajet dans la célèbre galerie Vittorio Emannuel 2 de Milan, la réverbération des multiples voix forment un nuage sonore envelopant et constant, quelques émergences émaillent la continuité sans vraiment la rompre (sons d eproximité ou jeux d’enfants à 3’40. Le volume gigantesque illustre un boulevard piéton couvert par une verrière.



Architecte de formation, Grégoire Chelkoff a participé à la création du CRESSON (centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain) en 1979 à l’école d’architecture de Grenoble et aux recherches initiées par Jean-François Augoyard de 1980 à 1992 sur les effets sonores. Il a initié plusieurs travaux sur la dimension auditive dans ses relations avec l’espace construit et les pratiques, en espace public comme dans l’espace domestique et a entrepris l’expérimentation de « prototypes sonores architecturaux ». Il est responsable scientifique du site web cartophonies.fr. Professeur à l’ENSAG, ses recherches sur les ambiances architecturales et urbaines visent à développer une approche multisensorielle et expérimentale de l’architecture par l’étude des relations entre formes, formants sensibles et formalités des usages.

“Rythmes vocaux accordés à la machinerie du tramway” - 5’16

2011

CHELKOFF Grégoire

Dans l’historique tamway électrique de la ligne 25 à Lisbonne, les voix des conversations semblent suivre et s’adapter aux sons et au rythme de la machine qui traverse la ville, secousses, crash, chocs, klang et brusques silences longs emportent les citadins dans un voyage dont l’ambiance sonore est bien particulière. Les voix des passagers s’animent et se taisent, apparaissent puis disparaissent au rythme de la machinerie du tram qui forme avec ses composantes sonores très riches (souffle, métal, clacs, glissandi…) et diverses un concert qui accompagne le trajet. L’ambiance interne du wagon est assez mate, ce wagon ancien est en bois (sièges, sol, parois). La ligne désormais connue est empruntée par les touristes mais aussi les gens de la ville qui ici échangent entre eux et entre les secousses et les expressions de la machine qui les transportent. RECHERCHE : Les voix de la ville



Roberta Ghelli (architecte DE) et Théa Manola (architecte DPLG et urbaniste) sont enseignantes à l’ENSA Grenoble et chercheures au laboratoire AAU-Cresson. Dans le cadre du programme An architectural school of commons – ASOC elles encadrent des enseignements in situ (semaines intensives et écoles d’été) et développent la recherche sur les pédagogies hors-les-murs et les devenirs des métiers des territoires habités (avec l’organisation de deux colloques scientifiques, la publication d’ouvrages et d'articles).

Le Collectif Etc est une association loi 1901 crée en 2011 par un groupe d’architectes. La structure teste l’hypothèse d’une architecture frugale et soutent des initiatives de changement social et environnemental par l’acte de faire. Depuis 2021 elle porte et coordonne le programme ASOC en lien avec les autres partenaires.

“L’école des possibles : une expérience pédagogique hors-les-murs pour les étudiant-es de l’ENSA Grenoble” - 3’43

2022

Collectif Etc / GHELLI Roberta / MANOLA Théa

En mai 2022, un groupe d’étudiant-es de l’ENSA Grenoble se rend à Saint-Laurent-en-Royans avec des enseignant-es. Ils-elles y découvrent un lieu citoyen, La Place des Possibles, où ils-elles peuvent expérimenter, tester des outils divers, développer une lecture critique des pratiques professionnelles et citoyennes, apprendre ensemble et de manière expérientielle. Cette expérience s’inscrit au sein du programme international An architectural school of commons - ASOC, porté par le Collectif Etc en partenariat avec des écoles d’architecture, des collectifs d’architectes et des associations locales, en France, Italie et Grèce.



Viv Corringham is a vocalist and sound artist with MA Sonic Art and Deep Listening teaching certificate. Awards include two McKnight Composer Fellowships through American Composers Forum. Her concerts, soundwalks and multichannel installations have been presented in 26 countries and articles on her work have appeared in many publications.

“New York Night Walk” - 6’43

2020

CORRINGHAM Viv

Just before lockdown in 2020 I went for a walk in New York at night. I recorded and narrated my observations and emotions on the journey. Later, remembering the walk, I added an improvised sung response to this strange experience.



Carlotta Darò est historienne de l’art et de l’architecture, maman de Sofia, Olmo, Lucio et Vito

“Soundscape du futur” - 4’49

2023

DARÒ Carlotta

Entretien avec Sofia 10 ans, Olmo 8 ans, Lucio 7 ans, Vito 5 ans



Franco Degrassi is acousmatic composer, electroacoustic improvisor and director of the “Silence” acousmatic music festival. He participated with acousmatic compositions, electroacoustic improvisations (alone or in a duo) or sound installations in festivals in Italy, France, Usa, Cuba, Japan, Uk.

“Evening” - 7’

2021

DEGRASSI Franco

“Evening” is part of my acousmatic composition “Traces”. In the immediately pre-pandemic period, I carried out some sound recording sessions in Puglia (in southern Italy) in the Alta Murgia area (in Spinazzola and Poggiorsin), and in the Murgia Barese (in Corato, Cassano and Altamura), in the open countryside or on farms and outlying villages. During the medical lockdown I produced the compositions at my home studio in the spring of 2021.



Pablo Diserens (they/she ~ b.1994) is a field recordist, musician and artist devoted to non-human realities, attentive listening, and possible forms of interspecies coexistence. In solidarity with a wounded planet, their practice invites people to attune to the present moment in an attempt at rethinking caring strategies and our relationship with the world and its biotic communities. — https://pablodiserens.studio/

“Gestures of thaw (supraglacial)” - 6’12

2023

DISERENS Pablo

Hydrophonic recording. Sólheimajökull Glacier, Iceland - July 2022
This recording was made on the surface of the Icelandic glacier Sólheimajökull. There — between piles of ashes dating back from Katla’s last eruption in 1918, moulins, crevasses, and streams of meltwater — lies a small opening. A deep blue crack filled with water, an aperture into the entrails of the glacier, teeming with sounds. Captured with a hydrophone, the growls you are listening to are the submerged vibrations of air trapped for hundreds of years being released back into the atmosphere. As the bubbles stridulate and swim towards the surface, the Earth’s old atmosphere carries its history back into the air. The labyrinthine ice acts as a portal, a fading bridge for the timbres of the past.



Frédéric Dumond, auteur et plasticien, travaille au projet « glossolalie » depuis 2012. Ce projet explore la nature de la langue dans l’ensemble de ses dimensions, en présence de l’ensemble des 7000 langues du monde, et en travaillant la question de l’archive sonore et visuelle des langues en danger, notamment au Mexique et en Colombie.

“Unventer - en langue drehu, par Alain, à Nouméa” - 1’01

2023

DUMOND Frédéric

Unventer est un projet qui a été soutenu par la Fondation des Artistes

"Ces moments sonores ont été enregistrés lors du projet de recherche “unventer” (2017-2018), tour du monde de 7 mois de collecte de faits de langue, soutenu par La Fondation des Artistes et la région Occitanie. De la Malaisie au Mexique, en passant par Jogyakarta (Indonésie), Puducherry (Inde), Hanoi et le Nord Vietnam, Melbourne, Nouméa, Port Vila (Vanuatu), puis Santiago et Valparaiso, enfin Queretaro, l’auteur a rencontré des femmes et des hommes qui parlent d’autres langues que les langues dominantes de leurs pays respectifs. Pour que le sens bruisse autrement : importe moins la lettre de ce qui est dit que les sonorités du sens. Il est question de la vie quotidienne, de l’importance, la fierté et la lutte à parler sa langue maternelle, de ce que cela signifie de quand même continuer, parfois dans cette sensation de parler dans un désert d’écoute…"



Frédéric Dumond, auteur et plasticien, travaille au projet « glossolalie » depuis 2012. Ce projet explore la nature de la langue dans l’ensemble de ses dimensions, en présence de l’ensemble des 7000 langues du monde, et en travaillant la question de l’archive sonore et visuelle des langues en danger, notamment au Mexique et en Colombie.

“Unventer - avec Macedonia en hñäñho, San Ildefonso (Mexique)” - 3’35

2023

DUMOND Frédéric

Unventer est un projet qui a été soutenu par la Fondation des Artistes

"Ces moments sonores ont été enregistrés lors du projet de recherche “unventer” (2017-2018), tour du monde de 7 mois de collecte de faits de langue, soutenu par La Fondation des Artistes et la région Occitanie. De la Malaisie au Mexique, en passant par Jogyakarta (Indonésie), Puducherry (Inde), Hanoi et le Nord Vietnam, Melbourne, Nouméa, Port Vila (Vanuatu), puis Santiago et Valparaiso, enfin Queretaro, l’auteur a rencontré des femmes et des hommes qui parlent d’autres langues que les langues dominantes de leurs pays respectifs. Pour que le sens bruisse autrement : importe moins la lettre de ce qui est dit que les sonorités du sens. Il est question de la vie quotidienne, de l’importance, la fierté et la lutte à parler sa langue maternelle, de ce que cela signifie de quand même continuer, parfois dans cette sensation de parler dans un désert d’écoute…"



Frédéric Dumond, auteur et plasticien, travaille au projet « glossolalie » depuis 2012. Ce projet explore la nature de la langue dans l’ensemble de ses dimensions, en présence de l’ensemble des 7000 langues du monde, et en travaillant la question de l’archive sonore et visuelle des langues en danger, notamment au Mexique et en Colombie.

“Unventer - en numèè, par Tchica, Nouvelle-Calédonie” - 2’19

2023

DUMOND Frédéric

Unventer est un projet qui a été soutenu par la Fondation des Artistes

"Ces moments sonores ont été enregistrés lors du projet de recherche “unventer” (2017-2018), tour du monde de 7 mois de collecte de faits de langue, soutenu par La Fondation des Artistes et la région Occitanie. De la Malaisie au Mexique, en passant par Jogyakarta (Indonésie), Puducherry (Inde), Hanoi et le Nord Vietnam, Melbourne, Nouméa, Port Vila (Vanuatu), puis Santiago et Valparaiso, enfin Queretaro, l’auteur a rencontré des femmes et des hommes qui parlent d’autres langues que les langues dominantes de leurs pays respectifs. Pour que le sens bruisse autrement : importe moins la lettre de ce qui est dit que les sonorités du sens. Il est question de la vie quotidienne, de l’importance, la fierté et la lutte à parler sa langue maternelle, de ce que cela signifie de quand même continuer, parfois dans cette sensation de parler dans un désert d’écoute…"



Frédéric Dumond, auteur et plasticien, travaille au projet « glossolalie » depuis 2012. Ce projet explore la nature de la langue dans l’ensemble de ses dimensions, en présence de l’ensemble des 7000 langues du monde, et en travaillant la question de l’archive sonore et visuelle des langues en danger, notamment au Mexique et en Colombie.

“Unventer - en triqui, Querétaro (Mexique)” - 4’55

2023

DUMOND Frédéric

Unventer est un projet qui a été soutenu par la Fondation des Artistes

"Ces moments sonores ont été enregistrés lors du projet de recherche “unventer” (2017-2018), tour du monde de 7 mois de collecte de faits de langue, soutenu par La Fondation des Artistes et la région Occitanie. De la Malaisie au Mexique, en passant par Jogyakarta (Indonésie), Puducherry (Inde), Hanoi et le Nord Vietnam, Melbourne, Nouméa, Port Vila (Vanuatu), puis Santiago et Valparaiso, enfin Queretaro, l’auteur a rencontré des femmes et des hommes qui parlent d’autres langues que les langues dominantes de leurs pays respectifs. Pour que le sens bruisse autrement : importe moins la lettre de ce qui est dit que les sonorités du sens. Il est question de la vie quotidienne, de l’importance, la fierté et la lutte à parler sa langue maternelle, de ce que cela signifie de quand même continuer, parfois dans cette sensation de parler dans un désert d’écoute…"



Frédéric Dumond, auteur et plasticien, travaille au projet « glossolalie » depuis 2012. Ce projet explore la nature de la langue dans l’ensemble de ses dimensions, en présence de l’ensemble des 7000 langues du monde, et en travaillant la question de l’archive sonore et visuelle des langues en danger, notamment au Mexique et en Colombie.

“Unventer - la langue, qu’est-ce, en iaai, par Jacques, Nouméa” - 1’14

2023

DUMOND Frédéric

Unventer est un projet qui a été soutenu par la Fondation des Artistes

"Ces moments sonores ont été enregistrés lors du projet de recherche “unventer” (2017-2018), tour du monde de 7 mois de collecte de faits de langue, soutenu par La Fondation des Artistes et la région Occitanie. De la Malaisie au Mexique, en passant par Jogyakarta (Indonésie), Puducherry (Inde), Hanoi et le Nord Vietnam, Melbourne, Nouméa, Port Vila (Vanuatu), puis Santiago et Valparaiso, enfin Queretaro, l’auteur a rencontré des femmes et des hommes qui parlent d’autres langues que les langues dominantes de leurs pays respectifs. Pour que le sens bruisse autrement : importe moins la lettre de ce qui est dit que les sonorités du sens. Il est question de la vie quotidienne, de l’importance, la fierté et la lutte à parler sa langue maternelle, de ce que cela signifie de quand même continuer, parfois dans cette sensation de parler dans un désert d’écoute…"



Frédéric Dumond, auteur et plasticien, travaille au projet « glossolalie » depuis 2012. Ce projet explore la nature de la langue dans l’ensemble de ses dimensions, en présence de l’ensemble des 7000 langues du monde, et en travaillant la question de l’archive sonore et visuelle des langues en danger, notamment au Mexique et en Colombie.

“Unventer - baba nyonya kristao orang asli à Malacca, Malaisie” - 6’54

2023

DUMOND Frédéric

Unventer est un projet qui a été soutenu par la Fondation des Artistes

"Ces moments sonores ont été enregistrés lors du projet de recherche “unventer” (2017-2018), tour du monde de 7 mois de collecte de faits de langue, soutenu par La Fondation des Artistes et la région Occitanie. De la Malaisie au Mexique, en passant par Jogyakarta (Indonésie), Puducherry (Inde), Hanoi et le Nord Vietnam, Melbourne, Nouméa, Port Vila (Vanuatu), puis Santiago et Valparaiso, enfin Queretaro, l’auteur a rencontré des femmes et des hommes qui parlent d’autres langues que les langues dominantes de leurs pays respectifs. Pour que le sens bruisse autrement : importe moins la lettre de ce qui est dit que les sonorités du sens. Il est question de la vie quotidienne, de l’importance, la fierté et la lutte à parler sa langue maternelle, de ce que cela signifie de quand même continuer, parfois dans cette sensation de parler dans un désert d’écoute…"



Frédéric Dumond, auteur et plasticien, travaille au projet « glossolalie » depuis 2012. Ce projet explore la nature de la langue dans l’ensemble de ses dimensions, en présence de l’ensemble des 7000 langues du monde, et en travaillant la question de l’archive sonore et visuelle des langues en danger, notamment au Mexique et en Colombie.

“Unventer - Puducherry, Tamil Nadu” - 6’57

2023

DUMOND Frédéric

Unventer est un projet qui a été soutenu par la Fondation des Artistes

"Ces moments sonores ont été enregistrés lors du projet de recherche “unventer” (2017-2018), tour du monde de 7 mois de collecte de faits de langue, soutenu par La Fondation des Artistes et la région Occitanie. De la Malaisie au Mexique, en passant par Jogyakarta (Indonésie), Puducherry (Inde), Hanoi et le Nord Vietnam, Melbourne, Nouméa, Port Vila (Vanuatu), puis Santiago et Valparaiso, enfin Queretaro, l’auteur a rencontré des femmes et des hommes qui parlent d’autres langues que les langues dominantes de leurs pays respectifs. Pour que le sens bruisse autrement : importe moins la lettre de ce qui est dit que les sonorités du sens. Il est question de la vie quotidienne, de l’importance, la fierté et la lutte à parler sa langue maternelle, de ce que cela signifie de quand même continuer, parfois dans cette sensation de parler dans un désert d’écoute…"



Jérémie Faivre est un architecte et artiste sonore installé à Grenoble (France). Son travail porte sur la frontière perméable entre création architecturale et composition sonore.

“Río Tapiche” - 7’

2023

FAIVRE Jeremie

Río Tapiche est une phonographie composée à partir d’enregistrements sonores de terrain réalisés en 2019 dans la partie péruvienne du bassin amazonien. Cette composition prend la forme d’une traversée le long du Río Tapiche, un sous-affluent de l’Amazone. Quatre lieux rythment ce parcours : Iquitos, Nauta, Requena et la réserve naturelle Tapiche. Elle donne à entendre un territoire vivant, en cours de régénération après la fièvre du caoutchouc et toujours menacée par l’extraction du pétrole. Cette composition s’inscrit dans un projet de création cartographique et sonore visitable ici : https://www.jeremiefaivre.eu/sonore/tapiche



Auteure et coordinatrice d’Ecouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d’éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d’œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d’artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l’ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l’écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s’adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d’« Ecouter le monde » font régulièrement l’objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d’expositions, de colloques et d’événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque Nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d’« Ecouter le monde ».

“Rêve sonore de villes disparues” - 2’29

2020

FANTINI Monica

« Rêve sonore de villes disparues » se compose des cris de vendeurs ambulants de ferrailles, chiffons, ballons de toutes les couleurs ; des nuages de vapeur du train du début du siècle dernier, d'une sirène d’une usine qui a fermé… Une cité fantôme qui surgit du passé.

Lancé par la plateforme participative ecouterlemonde.net de Radio France Internationale (RFI), l’appel à participation « La ville rêvée – Comment sonne votre ville idéale ? » a invité des contributeurs du monde entier à capter et à transmettre des sons de leur environnement, désormais cartographiés et en libre accès sur la carte des sons. Mais comment bâtir « La ville rêvée » ? Est-elle une mosaïque sonore, composée d’échos multiples d’autres cités ? Monica Fantini s’est emparée des sons du monde pour bâtir des villes sonores rêvées en collectif, avec les contributions suivantes :

- Vendeurs ambulants de ferrailles, chiffons et ballons, dans les rues de Paris en 1950, archives de Michel Créïs,
- Le train à vapeur de Bento Gonçalves au Rio Grande do Sul, au Brasil, de Monica Fantini et Xabier Erkizia,
- La sirène de la Mairie centrale de Bobo-Dioulasso, de Monica Fantini,
- La sirène de l’usine de Puerto de Sagunto, Valence en Espagne, de Pedro Montesinos.


https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200229-r%C3%AAve-sonore-villes-disparues



Auteure et coordinatrice d’Ecouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d’éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d’œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d’artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l’ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l’écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s’adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d’« Ecouter le monde » font régulièrement l’objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d’expositions, de colloques et d’événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque Nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d’« Ecouter le monde ».

“Rêve de villes sauvages” - 2’30

2020

FANTINI Monica

« Rêve de villes sauvages » invite les animaux à partager l’espace urbain : les sifflets de Bruxelles tancent les coqs du Caire, les cris des mouettes de Venise couvrent les harangues des marchands du Rialto, les sirènes de Chicago croisent les chants des lémuriens de Madagascar, les grenouilles d’Eaubonne débattent avec les cigales de Tokyo…

Lancé par la plateforme participative ecouterlemonde.net de Radio France Internationale (RFI), l’appel à participation « La ville rêvée – Comment sonne votre ville idéale ? » a invité des contributeurs du monde entier à capter et à transmettre des sons de leur environnement, désormais cartographiés et en libre accès sur la carte des sons. Mais comment bâtir « La ville rêvée » ? Est-elle mosaïque sonore, composée d’échos multiples d’autres cités ? Monica Fantini s’est emparée des sons du monde pour bâtir des villes sonores rêvées en collectif, avec les contributions suivantes :

- Bruxelles, Belgique : Deux sifflets pour un bouchon de Virgile Loiseau
- Marché Rialto, Venise, Italie : Fermeture de SonosFera
- Chicago, États-Unis d'Amérique : Sirène et Sculptures Sonores Bertoia, au pied du Aon Center Building d’Émile Boudghene
- Tokyo, Japon : Chant de cigales en plein cœur de la ville de Martin
- Lisbonne, Portugal descente d’Alcântara d’Aurélien Caillaux
- Lémuriens de Madagascar, RFI
- Eaubonne, île de France, grenouilles de nuit, Laurence Allanic


https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200705-r%C3%AAve-villes-sauvages



Auteure et coordinatrice d’Ecouter le monde, Monica Fantini écoute, enregistre et compose des pièces sonores à partir de sons du quotidien : claquement des portillons du métro parisien, harangues des vendeurs au marché de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, craquement des glaciers en Patagonie, roulement des calèches dakaroises ou encore cloches de la place Saint-Marc à minuit à Venise… Autant d’éclats de vie avec lesquels elle tisse des récits pour raconter le monde, créer des liens et partager des savoirs. De leur collecte à la création d’œuvres sonores et à leur diffusion, Monica Fantini sollicite la collaboration d’artistes, de chercheurs, compositeurs, journalistes et écrivains, afin de fédérer une large communauté et de mettre en commun expériences et savoirs dans différentes approches du son. Avec l’ambition de développer la pratique, le sens et le plaisir de l’écoute, elle dirige aussi des ateliers sonores s’adressant à tous les publics : enseignants, enfants, étudiants, migrants, détenus, poètes, musiciens… Enfin, les créations sonores d’« Ecouter le monde » font régulièrement l’objet de présentations publiques dans le cadre de festivals, d’expositions, de colloques et d’événements culturels dédiés, imaginés par les auteurs de la plateforme. Tous les ans, la Bibliothèque Nationale de France laisse ainsi carte blanche à Monica Fantini autour d’« Ecouter le monde ».

“Rêve sonore de villes en souvenir” - 2’29

2020

FANTINI Monica

« Rêve sonore de villes en souvenir » se compose d’enregistrements captés dans des villes lointaines. Les souvenirs sonores des voix entendues dans les rues d’autres cités, résonnent dans nos mémoires et bâtissent une ville dans la ville.

Lancé par la plateforme participative ecouterlemonde.net de Radio France Internationale (RFI), l’appel à participation « La ville rêvée – Comment sonne votre ville idéale ? » a invité des contributeurs du monde entier à capter et à transmettre des sons de leur environnement, désormais cartographiés et en libre accès sur la carte des sons. Mais comment bâtir « La ville rêvée » ? Est-elle mosaïque sonore, composée d’échos multiples d’autres cités ? Monica Fantini s’est emparée des sons du monde pour bâtir des villes sonores rêvées en collectif, avec les contributions suivantes :

- Molenbeek, Bruxelles, Belgique : Une balade sonore autour du marché, de Colin Hunter
- La Havane, Cuba : Habana Vieja, de Marjolaine Leclancher
- Demonia, Péloponnèse, Grèce : Ferrailleur, de Céline Della Savia
- Paris, France : le marché de la rue Mouffetard en 1950, archive privée de Michel Créïs.


https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200314-r%C3%AAve-sonore-villes-en-souvenirs



TWIXTLAB is a project space in Athens, situated between contemporary art, anthropology and everyday life. It is engaged in social research and theory, art research and production, education and social intervention. Since its establishment in 2014 it has organized, hosted, and participated in research projects, art events, exhibitions, screenings and discussions, while it has also provided educational and training modules, workshops and seminars for the wider public, on topics within its cross-disciplinary curriculum.

“Critical reflections on sound as a multi-sensory experience” - 7’

2023

FOTIADI Eva / PANOPOULOS Panayotis

Orestis Karamanlis, the Deaf Ensemble and Harris Lambrakis’ Transnational Orchestra of the Greek National Opera

A discussion between sonic ethnographer Panayotis Panopoulos and art theorist Eva Fotiadi about the limitations and potentials of language, technologies, and sound as a multisensory experience, while working with Deaf communities. Voices (in order of appearance): Panayotis Panopoulos (Anthropology, University of the Aegean, Audibility project) Eva Fotiadi (Art History and Theory, The OtherAbilities, Center for Applied Research in Art, Design and Technology). Music: “RADAR”, a structured improvisation written and conducted by Orestis Karamanlis (Audibility project) with the Deaf Ensemble formed out of “Sound Art as physical experience” seminars and the Transcultural Orchestra of the Greek National Opera. Performed live in the context of the Social and Educational Actions of the Greek National Opera, SNCF, Athens, Greece, 29 April 2023.



TWIXTLAB is a project space in Athens, situated between contemporary art, anthropology and everyday life. It is engaged in social research and theory, art research and production, education and social intervention. Since its establishment in 2014 it has organized, hosted, and participated in research projects, art events, exhibitions, screenings and discussions, while it has also provided educational and training modules, workshops and seminars for the wider public, on topics within its cross-disciplinary curriculum.

“Art from one sense to the other” - 6’57

2023

FOTIADI Eva / PANOPOULOS Panayotis / PAPACHRISTOU Dana / SAMANTAS Yorgos

Students of Argroupolis’ Special High School for the Deaf and hard-of-hearing, Kalliopi Takaki, Orestis Karamanlis, Giorgos Mizithras, Petros Flampouris

A discussion on “sensory translation” for inclusivity: D/deaf, hard-of-hearing and hearing audiences experience sound-art through vibro-tactile applications, from projects in Greece (B-Air: Audibility) and the Netherlands (The OtherAbilities). Voices (in order of appearance): Panayotis Panopoulos (Anthropology, University of the Aegean, Audibility project, GR) Eva Fotiadi (Art History and Theory, The OtherAbilities, Center for Applied Research in Art, Design and Technology, NL) Dana Papachristou (Aesthetic and Media Theory, University of Thessaly, Audibility project, GR) Yorgos Samantas (TWIXTlab, GR) Music: “On the planet” (excerpts), a radio composition by the students of the Special High school for the Deaf and hard-of-hearing of Argyroupolis, Athens, made within TWIXTlab’s “Tangible Radio – Class on Air” workshop for B-Air: Audibility. Sound design/additional sounds: Yorgos Samantas



TWIXTLAB is a project space in Athens, situated between contemporary art, anthropology and everyday life. It is engaged in social research and theory, art research and production, education and social intervention. Since its establishment in 2014 it has organized, hosted, and participated in research projects, art events, exhibitions, screenings and discussions, while it has also provided educational and training modules, workshops and seminars for the wider public, on topics within its cross-disciplinary curriculum.

“Tangible sound” - 6’49

2023

FOTIADI Eva / PAPACHRISTOU Dana / SAMANTAS Yorgos

Students of Argroupolis’ Special High School for the Deaf and hard-of-hearing, Kalliopi Takaki, Orestis Karamanlis, Giorgos Mizithras, Petros Flampouris

Can we conceive sound beyond hearing? What other ways of access to sonic media can we devise when informed by the experience of D/deaf and hard-of-hearing individuals? A discussion on design processes that aim to “activate” alternative ways of listening, between members of The OtherAbilities (NL) and the Audibility (GR) projects. Voices (in order of appearance): Yorgos Samantas (TWIXTlab, Audibility project) Eva Fotiadi (Art History and Theory, The OtherAbilities, Center for Applied Research in Art, Design and Technology, NL) Dana Papachristou (Aesthetic and Media Theory, University of Thessaly, Audibility project) Music: “On the planet” (excerpts), a radio composition by the students of the Special High school for the Deaf and hard-of-hearing of Argyroupolis, Athens, made within TWIXTlab’s “Tangible Radio – Class on Air” workshop for B-Air: Audibility. Sound design and mixing: Yorgos Samantas



Duo composé de deux artistes étudiant à l’ecole Supérieure d’Art et Design de Grenoble, Pouria MOHAMMADIZADEH et Antoine FRESNEDA, pratiquant tous deux la peinture et la musique de façon singulière. Ils se sont rencontrés au croisement d’un chemin pour dépeindre des paysages sonores.

“Les nuits de Sylvie” - 5’17

2023

FRESNEDA Antoine, KOOKA Pouria

L’œuvre sonore “Les nuits de Sylvie” est une exploration immersive dans un monde onirique où l’héroïne, Sylvie, amène l’auditeur à traverser un agencement sonore. Dans ce voyage, on suit le mouvement d’un flux continu de sons. Bien que Sylvie soit le personnage principal de cette œuvre, elle reste mystérieuse, car nous ne la rencontrons jamais vraiment. “Les nuits de Sylvie”, un voyage sonore entre réalité et fiction, où l’auditeur est invité à laisser libre cours à son imagination et à explorer les multiples couches de signification de l’œuvre.



Duo composé de deux artistes étudiant à l’ecole Supérieure d’Art et Design de Grenoble, Pouria MOHAMMADIZADEH et Antoine FRESNEDA, pratiquant tous deux la peinture et la musique de façon singulière. Ils se sont rencontrés au croisement d’un chemin pour dépeindre des paysages sonores.

“Réveil à Séoul” - 5'08

2023

FRESNEDA Antoine, KOOKA Pouria

L’œuvre sonore “Réveil à Séoul” présentée ici est une exploration immersive dans un monde onirique, avec des variations sur le thème de ce qui a été perdu. Ce voyage est loin d’être paisible, car nous dérivons rapidement au rythme des tambours qui frappent. Cette œuvre sonore nous emmène dans un univers où les émotions sont exacerbées, où les sentiments sont mêlés. Cette expérience sonore est une invitation à accepter l’instabilité, À fuir les choses qui portent un nom intangible.



Marilyse Garattoni réside à Grenoble. Intéressée par les créations hybrides mêlant texte, théâtre, danse, peinture…Elle a notamment participé à la création d’une fiction radiophonique, sur le thème du travail (diffusion sur les ondes de radio campus Grenoble, 2019) ; a écrit une courte pièce de théâtre « La réalité » ayant fait l’objet d’un travail de mise en scène par le collectif Théâtr’Ensemble, sous la direction d’Yves Doncque (2013) ; a créé une performance mêlant texte (haïku) et danse (Diois, 2017). Travaille actuellement sur le projet « I don’t want to be a super woman anymore ! » (Performance dans l’espace public de Grenoble - 5 femmes/interprètes).

“Je veux une ville nouvelle” - 4’14

2023

GARATTONI Marilyse

Je me suis inspirée du récit relatif à Nabuchodonosor II qui aurait construit les jardins suspendus de Babylone pour rappeler à son épouse nostalgique, Amytis, les montagnes boisées de son pays natal. A partir de ce récit, j’imagine une Amytis moderne qui demanderait à son « amour » de lui bâtir une ville nouvelle. L’accent est essentiellement mis sur l’intime, ce que veut et ressent la femme, l’occasion aussi d’imaginer et de donner vie, même pour quelques instants, à cette nouvelle ville, sorte de « Cité idéale ».



Catherine GAUTHIER Sociologue, Maîtresse de conférence à l’ ENSA Clermont-Ferrand, chercheure à l’UMR RESSOURCES, travaille sur : altérités, ambiances et usages des lieux sociabilité ordinaire et mutations des espaces publics populaires ou centre bourgs. Par l’enquête et l’anthropologie audiovisuelle elle réalise podcasts et films documentaires et de recherche.

Dan Charles Dahan, IESA Paris 2001, concepteur multimédia, diplômé développe une pratique artistique axée sur le son. Son travail oscille entre art sonore, musique acousmatique, d’improvisation, mix expérimental, art radiophonique, paysage sonore (field recording), sound design… Ces pratiques qu’il cultive et alimente constamment par des rencontres et de nouveaux sujets lui confèrent un univers singulier et une approche personnelle de la matière sonore.

“Ce qui manque à Boën c’est un Hotel !” - 4’07

Création 2022 / Adaptation 2023

GAUTHIER Catherine / DAHAN Dan Charles (montage design sonore)

« Rue des kébabs », est une recherche pluridisciplinaire de l’UMR Ressources de l’ENSA Clermont Ferrand, sur la vacance commerciale en centre-bourg et les stratégies d’adaptation, et de redynamisation des élus, des habitants et commerçants. Entre enquête et réalisation de supports audiovisuels, nous avons collecté les témoignages des anciens de la petite ville post-industrielle de Boën-sur-Lignon, située au sein d’un territoire rural proche de Saint-Etienne (42). Ils se retrouvent les après-midi ensoleillés sur la place de la mairie, au lendemain du covid en septembre 2021 et évoquent leur bourg paupérisé.



Carton Plein un collectif pluridisciplinaire (art, design, paysage, sociologie…), s’attèle à la conception et l’activation d’espaces publics pour construire des territoires vivants, durables et solidaires : une équipe à géométrie variable apte à user de créativité pour révéler des territoires, susciter des envies, embarquer les gens dans l’action collective inédite.

Dan Charles Dahan, diplômé IESA Paris 2001, réalisateur multimédia, développe une pratique artistique axée sur le son. Son travail oscille entre art sonore, musique acousmatique, d’improvisation, mix expérimental, art radiophonique, paysage sonore (field recording), sound design. Ces pratiques qu’il cultive et alimente constamment par des rencontres et de nouveaux sujets lui confèrent un univers singulier et une approche personnelle de la matière sonore.

“Ambert te parle” - 6’39

Création 2022 / Adaptation 2023

GAUTHIER Catherine / DAHAN Dan Charles

« Les vitrines qui parlent », c’est une fête organisée en 2022 par le Centre Culturel Le Bieff et la ville d’Ambert, sur la thématique « goûter le centre ville ». On y questionne le renouveau des commerces de bouches. La petite ville du Massif Central connaît une crise de la transmission des commerces de proximité. L’ENSA de Clermont-Ferrand et le Collectif Carton Plein ont collaboré pour ce cadavre exquis sonore de témoignages recueillis dans les visites guidées et différents lieux vacants réactivés une ou deux journées, par des artistes, chercheurs, artisans… Dan Charles Dan y a associé, "Les copains" film d’Yves Robert mettant Ambert à l’honneur en 1964, avec Philippe Noiret, Pierre Mondy, Guy Bedos.



Giuseppe Gavazza, studied composition, piano, musicology, electronic music. PhD and composer-in-residence ACROE-ICA, Grenoble, teaches at the Cuneo Conservatory and is researcher at AAU Cresson, Grenoble. He has created musical projects around the world with artists of all sectors and nationalities.

“Banalità del Male” - 3’55

2004

GAVAZZA Giuseppe

Banality of Evil take its title from H.Arendt and uses-with no sound treatment-5 fragments from historical radio broadcast and personal field recordings: – Bell tolls, Lausanne, 29.03.1981 – B.Mussolini: war declaration, Rome, 10.06.1940 – M.Zedong, speech at advisory congress, 15.06.1949 – W.Jaruzelski, speech for military law order, Poland, 1981 – France Culture, Radio Libre, Auschwitz. France A sad counterpoint opened by funerary bell tolls, concluded by melancholic music and a gentle bird’s song.
Selected at Phonurgia Nova, Sonoscope 2004



Russell Gendron is a multidisciplinary artist based in Montréal. He is currently experimenting with how to present and nurture oral histories using sound art and installation. His work attempts to avoid notions of accuracy or finality and instead reflects the multiplicity of expressions he encounters.

“The Mill (excerpt)” - 6’01

2023

GENDRON Russell

The following is a collage of forest sounds and the voice of a Lil̓wat7úl First Nation elder, educator and artist. A forager and son of a logger, the voice shares with us the many uses, beyond timber, that forests possess. We learn that the Lil̓wat7úl people have always had a longstanding relationship with the forest; one that is dynamic, nourishing and sustainable that exists both within and outside of enterprise. Immersed in the multitude of life found in the forest, we are also reminded of its fragility.



Ulysse Geneau, né le 25 janvier 1998 à Paris, est étudiant en dernière année à l’ENSAPM. Il est d’origine brésilienne et entretient un rapport particulier avec ce pays.

Maximilien Hubert est lui aussi étudiant en dernière année à l’ENSAPM. Il naît à Dijon le 1er mars 1998, de parents italiens et allemands.

Depuis 2019, le binôme s’intéresse aux rôles de l’infrastructure, à son croisement avec le paysage ; à une certaine brutalité en découlant, aussi. En parallèle de leurs études d’architecture, ils mènent des recherches fusionnant des outils de transmissions visuels, plastiques et sonores.

“50.831028, 6.271881” - 6’12

2023

GÉNEAU Ulysse / HUBERT Maximilien

Cette nouvelle est celle d’une infrastructure d’exploitation minière située en Allemagne. Construite en deux parties, la production sonore débute sur une approche documentaire et retrace le « soundscape » du lieu, où se superposent des sons captés directement sur place, grâce à un enregistreur Zoom H4N Pro, puis retravaillés. La seconde partie est une composition qui tend à transmettre la tension permanente dans laquelle ce territoire est plongée. L’élément dominant est une captation du lieu filtrée, remaniée et passée dans un « sampler » afin de devenir un synthétiseur qui peut être joué.



Yannick Peria est un artiste visuel né en 1998 à Le Port, Île de La Réunion où il a été diplômé de l’École Supérieur d’Art de La Réunion. Il a un travail de peinture : Ses sujets étant tirés de son environnement, son travail est par conséquent fortement lié à la créolité réunionnaise. Il peint d’après ses photographies prises à l’iPhone : des images de ses amis, des endroits qu’il fréquente, des intérieurs, des objets. Yannick Peria ne se pose pas de limites et peint tout ce qu’il veut, tout ce qu’il voit. Depuis son enfance, La Réunion a considérablement changé. À travers sa peinture, il donne à voir ce qui reste de La Kour, avant que ne disparaissent totalement les signes de l’insouciance. Il est actuellement en résidence à la Cité international de Paris.

Brandon Gercara est artiste plasticien.ne chercheureuse activiste du milieu queer à La Réunion. Diplômé·e de l’École Supérieure d’Art de La Réunion en 2019, son travail se concentre sur une étude critique de l’ensemble des dynamiques de dominations dans un contexte post-colonial. Iel imagine Requeer, espace de recherche, de sociabilisation, de visibilisation & d’archive pour les personnes LGBTQIA+ de La Réunion. Iel développe une pratique pluridisciplinaire, incluant performance, photographie, vidéo et installation. Artiste associé·e au Fonds Régional d’Art Contemporain de La Réunion (FRAC Réunion) ainsi qu’au Laboratoire de recherche APILAB / ESA Réunion, iel est fondateur·trice de Requeer et l’organisateur·trice des Marches des Visibilités LGBTQIA+ Iel est également chanteureuse. En 2022, iel est sélectionné·e pour présenter «Playback de la pensée kwir» au Salon de Montrouge. Iel performe également durant la Biennale de Casablanca.

“Kwirizé la musique” - 2’30

2022

GERCARA Brandon / PERIA Yannick

« Kwirizé la musique » questionne les dominations banalisées dans la scène musical à La Réunion. Le projet est imaginé à partir d’un constat : de nombreuses paroles de chansons réunionnaises sont sexistes et lgbtphobes. L’outil populaire qu’est la musique permet d’investir les réseaux sociaux, mais aussi les soirées, les bars, les salles de concert … afin de visibiliser et banaliser les corps moqués : Les personnes LGBTQIA+ Les chansons écrites en créole réunionnais amènent à aborder de nombreuses problématiques dont l’intersectionnalité : le fait de vivre de multiples oppressions, homophobie, transphobie, follophobie, racisme. Ce projet est largement pensées en duo entre Yannick Péria et Brandon Gercara. Venant du milieu de l’Art contemporain, leur pratique de la musique met en lumière de nouveaux modèles de représentations. Leur duo permet de faire danser et sensibiliser La Réunion sur les questions LGBTQIA+ de manière joyeuse.








Stefania Giametta is an architect, PhD in urban planning. Passionate about soundscape issues since 1996, she has devoted her university education to these subjects, dedicating to these themes both bachelor’s and doctorate performed at Università IUAV di Venezia after her DEA at the Cresson laboratory in Grenoble. Her studies focus on the research of tools for sound space description and their experimentation in specific urban contexts in order to offer a qualitative description and identify those sounds capable of highlighting a relationship with places. She tried to apply these tools to urban contexts affected by social and/or functional conflicts. Today she works as a art school teacher and continues to be interested in these topics.

“CHIRIBIM CHIRIBOM” - 2’21

2011

GIAMETTA Stefania

With this sound recording I propose the listening of children’s voices from a third grade class from a school in Bologna, Italy. I recorded these voices during a performance following a music and songs project. The “silence”dug into the hearts and souls of people during Covid emergency, leaves again the place to “sounds”, in this case children’s voices, that finally sing together again in the schools. The piece of music is called, CHIRIBIM CHIRIBOM, tha adaptation of a Jewish folk song, sung all over the world.



Stefania Giametta is an architect, PhD in urban planning. Passionate about soundscape issues since 1996, she has devoted her university education to these subjects, dedicating to these themes both bachelor’s and doctorate performed at Università IUAV di Venezia after her DEA at the Cresson laboratory in Grenoble. Her studies focus on the research of tools for sound space description and their experimentation in specific urban contexts in order to offer a qualitative description and identify those sounds capable of highlighting a relationship with places. She tried to apply these tools to urban contexts affected by social and/or functional conflicts. Today she works as a art school teacher and continues to be interested in these topics.

“Giorno di nebbia” - 9’18

2001

GIAMETTA Stéfania

This Venetian soundcape is recorded around the Zattere waterfront on a day in witch the city was covered in fog. At the beginning, on Zattere’s Fondamenta, the sirens of the boats crossing the Giudecca Canal, signal and answer each other from far away, reverberating on a large scale. This reverberation is a typical sound characteristic of this opened space where water works like a mirror that reflects sound in different directions. Often this reverberation effect is accompanied by an ubiquity effect, adding the difficulty to locate sound sources heard thru from great distances. Then, we can also hear sounds recorder calibrating her measuring equipment (80dBA); In another sound sequence, sounds recorder walks towards Campo San Trovaso passing through a calle. This passage from a large space to a tight space is characterized by a coupure effect, amplified by a social transition. Here, the sirens slides in the background and we are struck by the density and proximity of verbal exchanges. At the end of this sequence, the bells of various churches take over as a prominent background sound, while sound recorder move from the campo to narrower streets with close interactions.



Louis Cherry is an architect (Louis Cherry Architecture), musician, photographer, and documentary filmmaker. Trained in literature (Duke University), art (East Carolina University), and architecture (North Carolina State University), Louis was elected to the College of Fellows of the American Institute of Architects (FAIA) in 2009 and is accredited as a LEED design professional.
https://www.louischerry.com/

Marsha Gordon is Professor of Film Studies at North Carolina State University, a recent Fellow at the National Humanities Center, and an NEH Public Scholar. She is the author of numerous books and articles, and co-director of several short documentaries. Her latest book, Becoming the Ex-Wife: The Unconventional Life and Forgotten Writings of Ursula Parrott, was published with the trade division of University of California Press in April 2023.
https://www.marshagordon.org/

“Consequences (An Archival-Natural Soundscape)” - 7’

2023

GORDON Marsha / CHERRY Louis

“Consequences” meditates on how world-altering decisions reverberate through space and time from the moment of (invisible) thought to voluble utterance, from recording to dissemination, from the archive to digital resurrection. We gesture towards utopia by way of dystopian history: the Allied decision to drop an Atomic Bomb on Hiroshima on August 6, 1945, with consequences that rippled out from devastated Hiroshima to every living creature in our multi-state-nuclear world who lives in the shadow of the bomb’s potential re-use. What’s past is present and future. What might be lost might also be saved—if we listen.

Archival sources used are from Franklin Delano Roosevelt’s Speech (December 8, 1941), courtesy of the FDR Library, RLxA-93. 71-35:2. and Harry S. Truman Speech (August 6, 1945) courtesy the Harry S Truman Library, VT2008-9-2.\



Yannick Gourvil est architecte-urbaniste (BMC2), enseignant (Ensaplv), chercheur (ET ALORS et Gerphau) et conseil de l’Etat (département de la Manche). Il a suivi le programme d’expérimentation en art et politique de Bruno Latour (Sciences Po) qui a été un tournant dans son parcours. Il utilise la fiction pour explorer les possibles effets des changements climatiques

“Enquête Respire : entretien de Mava, Paris, 26 avril 2057” - 2’24

2020

GOURVIL Yannick

Mava et sa fille Louva viennent du futur pour interroger notre présent. Mava est une Parisienne qui a connu le basculement de l’Air moderne aux airs sensibles dans la première moitié du XXIe siècle. Louva, elle, est allée vivre en Chine pendant la révolution écologique en 2043. Elle apportera, par la suite, un témoignage sur la mutation des villes chinoises : à Pékin, les habitants circulent au travers de plusieurs ambiances atmosphériques ; à Canton et Shenzhen, les tours indiquent par leur comportement l’état des substances gazeuses qui les enveloppent ; à Changchun, les briques des constructions sont fabriquées par la condensation des particules de pollution ; à Chengdu, les parcs synthétisent un air pré-industriel grâce aux pièges à carbone ; à Wuhan, l’Ambassade de l’Air en Chine est inaugurée. "Je suis née le 13 août 2024 à Paris, en France, pile pendant les Jeux Olympiques dans une famille, tu vas rire, qui se revendiquait écologiste… C’est marrant ce mot : Écologie, on le retrouve partout dans les documents de l’époque… mais, tu parles, personne ne prenait vraiment en compte les enjeux de notre Grand Réchauffement. Je ne comprends pas, ils étaient pourtant sensibilisés, les scientifiques avaient plus ou moins annoncé ce qu’il se passe aujourd’hui, ils savaient que même 2 °C de plus allait complètement bouleverser la surface de la Terre en seulement deux générations ! " extrait de l'entretien avec Louva, 2048. RESPIRE! prend la forme d’un projet de recherche hybride entre expertise scientifique et proposition artistique. Yannick Gourvil imagine alors une nouvelle production mettant en scène l’air, la manière de le respirer, de l’habiter, et de composer avec lui. Deux personnages font leur apparition pour nous aider à appréhender ce nouveau territoire, cette nouvelle relation élémentale.
Interprétation : Shahrzad Fathi



Yannick Gourvil est architecte-urbaniste (BMC2), enseignant (Ensaplv), chercheur (ET ALORS et Gerphau) et conseil de l’Etat (département de la Manche). Il a suivi le programme d’expérimentation en art et politique de Bruno Latour (Sciences Po) qui a été un tournant dans son parcours. Il utilise la fiction pour explorer les possibles effets des changements climatiques.

“Dérives : du globe au paillasson” - 1’57

2015

GOURVIL Yannick

Exercice de description de la traversée des échelles et des enjeux quand le niveau de l’eau s’élève. Son de l'installation Dérives présentée lors des expositions En attendant la Crue, suite à la résidence Hors les murs de l'Institut Français à Hambourg et Lisbonne avec Cécile Leroux architecte.
Interprétation : Emma, synthèse vocale



Noémie Goux est doctorante en géographie au sein du laboratoire PASSAGES (UMR 5319). Elle mène une enquête multi-située qui conjugue un regard anthropologique, in situ et sensible sur les présences qui prennent formes dans le mouvement migratoire, ainsi que les diverses manières de les (a)percevoir.

“Nouvelles d’un monde en mouvement : sur les traces sonores des migrations internationales / Casablanca, marché Médina” - 6’15

2022

GOUX Noémie

Casablanca, marché Médina, dit « marché des sénégalais » - Maroc, avril 2022 Ambiance sonore d’un espace public cosmopolite. Comment sonne le monde lorsqu’il est en mouvement ? Il sonne comme emprunt de tonalités plurielles, de localités multiples. Ici les éléments sonores tels que les langues parlées, les modes d’interactions, les activités en cours, les mises en présences, les jeux de négociation que l’on capte en situations donnent forme à une bande-originale née d’un subtil croisement entre un « ici » et un « là-bas ».



Noémie Goux est doctorante en géographie au sein du laboratoire PASSAGES (UMR 5319). Elle mène une enquête multi-située qui conjugue un regard anthropologique, in situ et sensible sur les présences qui prennent formes dans le mouvement migratoire, ainsi que les diverses manières de les (a)percevoir.

“Nouvelles d’un monde en mouvement : sur les traces sonores des migrations internationales / Barcelone, quartier El Raval” - 4’25

2023

GOUX Noémie

Barcelone, quartier El Raval – Espagne, avril 2023 « Dans ce quartier il y a beaucoup de langues, beaucoup… Ici c’est wolof, darija, ourdou…Ici il y a d’autres langues, d’autres tons, d’autres mélodies. Ces mélodies que tu ne peux pas entendre dans d’autre partie de la ville. Et ces mélodies sont aussi différentes selon si elles sont pakistanaises, marocaines, …c’est aussi une diversité, une autre sonorité. (…) Beaucoup de gens disent que c’est du bruit mais pour moi c’est une mélodie ! » Entretien avec E.



Noémie Goux est doctorante en géographie au sein du laboratoire PASSAGES (UMR 5319). Elle mène une enquête multi-située qui conjugue un regard anthropologique, in situ et sensible sur les présences qui prennent formes dans le mouvement migratoire, ainsi que les diverses manières de les (a)percevoir.

“Nouvelles d’un monde en mouvement : sur les traces sonores des migrations internationales / Los hombres de la chatarra de Barcelona” -5’10

2023

GOUX Noémie

Los hombres de chatarra de Barcelona (traduction : Les ferrailleurs de Barcelone) – Espagne, avril 2023 Dans la ville de Barcelone, de nombreuses personnes migrantes collectent la « chatarra », la ferraille. A l’aide de chariots, ces recycleurs informels parcourent les rues de la ville et animent de leurs présences les espaces publics. Trois situations pour donner à entendre les sons de cette activité singulière : son continu du chariot roulant sur le bitume ; tri au dépôt de la ferraille collectée ; sélection devant les containers des métaux à garder. En continu de l’activité, au fil des heures et dans les écouteurs, des sonorités qui emmènent vers un ailleurs…



Adrien Gros, né à Poissy (78) en 1998, étudiant en master 2 à l’ École d’Architecture de Montpellier. Il a plusieurs fois au cours de ses études expérimenté sur les liens qui unissent le son et l’espace, notamment au travers d’un mémoire sur l’acoustique.

Antoine Brumont, né à Tarbes (65) en 2000, poursuit un master d’architecture à l’ENSA de Montpellier. La pratique sonore est un élément important qui influence son parcours. À travers une approche sensible des lieux, il cultive ce rapport entre sons et architectures.

“Bienvenue sur AIFM.” - 6’40

2023

GROS Adrien / BRUMONT Antoine

Prompticace, émission d’un futur aux airs dystopiques, orchestre une interaction entre IA et auditeur·ices. La proposition sonore interroge notre relation aux médias et aux avancées technologiques. AIFM Radio donne des nouvelles ambigües, les dialogues confus s’enchevêtrent aux requêtes abstraites, objets musicaux artificiels destinés à une satiété immédiate des sens. Mais les pistes se brouillent : où l’IA exerce-t-elle réellement son influence ? Les dialogues, d’apparence légères, abandonnent l’individu à une machine opaque. Le risible se mue en étrange.



Marius Houschyar is a musician and artist based in Istanbul since 2017. Over the years, he has produced three solo LPs as well as several collaborations and played concerts at small, edgy festivals and venues across Eastern Europe and Turkey. While studying fine arts in the class of alva noto in Dresden, Germany, he started experimenting with sound, picture and music, expanding his interests beyond krautrock, berlin school, experimental electronics and improvisation, but maintaining his playful yet melancholic nostalgia in his musical language.

“Tozdan ilk alıntı” - 3’58

2023

HOUSCHYAR Marius

The piece ‘tozdan ilk alıntı’ is a tiny excerpt from the life on a small schoolyard in Kahramanmaras, Turkey, where an entire community is living in tents as a result of the devastating earthquakes of February. As part of the spontaneously formed ‘to-it together’ aid collective KAF, which has been supporting the local community since the first days after the disaster, the artist had the opportunity to collect footage and extract pieces of a shattered reality that is being transformed into something new. The recording contains conversations with children, beginning with 6-year-old Mohammed singing a Syrian song, before descending into a dreamy organ loop telling of rain, mud and the smell of burning wood. A little note from Sümer Mahallesi, Kahramanmaras through Istanbul into the world.”



Juan Pablo Ibarra Harfush
September 20, 1967 Mazatlan Mexico. Music producer, live and studio audio engineer. Since 1992. Music producer for companies such as Universal Music, Emi Capitol, Sony music. Engineer for live concerts with different first level artists.

Ana Paula Ibarra Chapoy 14 October 1996 Zapopan, Mexico. After two years of studying architecture, she joined the Experimental School of Art Annecy Alps as a design student.

“Induction Soundscape” - 3’16

2023

IBARRA CHAPOY Ana Paula / IBARRA HARFUSH Juan Pablo

Induction Soundscape was made from the recording of an induction cooker. Induction cookers use electromagnetic fields to heat the cookware. When the electromagnetic field interacts with it, it creates a distinctive sound that is both rhythmic and harmonious. When you listen to Induction Soundscape, you are transported into a fictional world where sound takes on a life of its own. Some will perceive the sound as a threatening presence, while others will find it soothing and meditative. Whatever interpretation listeners give to sound, they will certainly come away with a new appreciation of the beauty and complexity of this often overlooked aspect of technology.



Laïs Janvion, urbaniste. J’ai voulu partager ces deux sons dont l’un s’inscrit au sein d’un grand voyage en Europe et l’autre à ma rentrée en France au sein d’un grand moment fort. Ce sont des nouvelles de lieux, où d’un ensorcellement de l’ailleurs je me retrouve brusquement happée par cet ancrage territorial. Deux lieux, deux temporalités, deux postures.

“Appel à la mosquée - Mostar” - 2’35

2022

JANVION Laïs

L’enregistrement a été pris le 28 octobre 2022 à l’heure de la prière de midi en Bosnie-Herzégovine à Mostar. Le son se situe dans le souk de la vieille ville à proximité du Stari Most Mostar (Pont de Mostar) qui surplombe le fleuve Neretva. S’y mêlent : l’appel à la prière de différentes mosquées; le restaurant avec la musique et la vaisselle; le passage de la ruelle; les ferrailleurs tapant le cuivre pour en faire des bijoux et autres objets.



Laïs Janvion, urbaniste. J’ai voulu partager ces deux sons dont l’un s’inscrit au sein d’un grand voyage en Europe et l’autre à ma rentrée en France au sein d’un grand moment fort. Ce sont des nouvelles de lieux, où d’un ensorcellement de l’ailleurs je me retrouve brusquement happée par cet ancrage territorial. Deux lieux, deux temporalités, deux postures.

“Bonne Nouvelle - Paris” - 1’28

2023

JANVION Laïs

“ L’enregistrement a été pris le 23 mars 2023 dans l’après-midi au sein du quartier Bonne Nouvelle à Paris. C’est une prise de son en mouvement, à contrario de la précédente qui se déplace entre deux cortèges de la manifestation. Passant de slogans à des chants militants. D’un ton revendicatif à un ton plus festif. Et la foule.” .



Alice Jeannel vit et travaille en France. En cinquième année à l’ESAAA au sein du Master Terrain, son travail se développe en cycles et écosystèmes. Tout organisme est en constante transformation. Les traces, matières et éléments récoltés s’accumulent en récits et, parmi eux, les terres. Monde de déplacements, destructions, cultures, digestions ou apparitions, le sol est un placard invisible qui pourrait contenir toutes les histoires passées, présentes et futures.

“Conversation par conversion” - 4’03

2023

JEANNEL Alice

“Conversation par conversion” est un dialogue entre des échantillons de terre et leurs environnements. Collectés, amalgamés, séchés puis plongés dans l’eau avec un micro contact, les trois poignées de terres libèrent peu à peu l’air qu’elles ont capturées. La récolte des terres et des ambiances sonore à été faite le 25 mars 2023, un jour mouillé, à Vachère en Quint. On marche jusqu’aux lieux, puis les gargouillis de la terre échangent avec leurs alentours: 44.787110, 5.256132, auprès d’un noyer récemment effondré, 44.787685, 5.254020, au Riff, 44.787906, 5.255869, sous un cognassier voyant passer renards et sangliers. Et chaque fois, le chuintement du ruisseau plus bas.



Pierre Jolivet (aka Pacific 231) has been embedded in the world of experimental music since the early 80s. Through his work, he has consistently sought out and found new sounds, new compositional themes, ventured into unfamiliar aesthetics, and maintained the rare quality of a steady evolutionary path. His discography now exceed twenty albums with more than eight collaborations in different formats. He pursued in parallel a more conventional career in education and design, doing most of his CD and LP covers and teaching in institutions such as University College Dublin, National College of Art and Design or Institute of Technology Tallaght

“Étude Pataphysique - La Roue de Bicyclette” - 5’59

2023

JOLIVET Pierre

Étude Pataphysique - La Roue de Bicyclette est un enregistrement binaural Dublinois d’un vélocipède électrique couronné d’un traitement électronique accentuant la relation entre la route, l’engin et le cycliste. Un cas particulier s’opposant au cas général et ouvrant ainsi un univers supplémentaire au nôtre où l’intention de l’acte créatif peut s’épanouir.



Elias JOLY, né le 25-03-2005 Actuellement lycéen à Paris en Terminale Générale au Lycée Sophie Germain. Candidat pour être admis en Licence en Ecole Nationale Supérieure d’Architecture à Paris l’année prochaine.

“L’architecture c’est l’expression du moment” - 5’08

2023

JOLY Elias

Extrait d’un échange téléphonique le 8 avril 2023, avec mon arrière-grand-mère, Claude Joly, née le 15 Août 1920. On l’appelle tous Dodie. J’ai lui ai posé des questions autour de l’architecture, hier, aujourd’hui, demain. C’est fascinant, pas prévenue, elle s’est prêtée au jeu de l’ITW avec naturel et sérieux. Son propos touchant est souvent juste. On peut même entendre une définition contemporaine de l’architecture, intéressant de la part d’une personne si âgée.Plus intimement, on sent la peur de l’inconnu, de la mort quand elle aborde l’architecture du futur. Je vais garder cet enregistrement comme un témoignage familial précieux qui questionne, comme pourrait le faire Boltanski, le rapport entre absence et présence. Je chéri le son de sa pensée qui restera toujours. Merci Dodie.



Mademoiselle Marie Juillet dite Marie JULIE est artiste auteure indépendante. Artiste indisciplinée, sa praxis et sa poíēsis se nourrissent de voyages, de rencontres, d’espaces-temps contemplatifs, d’altérité écopoétique et des paysages singuliers de La Planète. Ses propositions artistiques sont métisses. Elle privilégie l’expérience d’une production artistique à son résultat efficient. Elle y questionne les dimensions cachées et les forces poétiques des actes artistiques, discrets et furtifs. Quelques unes de ses recherches passées et en cours sont visibles à cette adresse: https://issuu.com/mj13 https://fr.calameo.com/accounts/6918116 https://soundcloud.com/mn-jd

“La passagère soixante minutes entre 15H00 et 16H00, Fragment XXIII” - 8’18

2023

JULIE Marie dite mademoiselle Marie Juillet

"La passagère soixante minutes entre 15H00 et 16H00, Fragment XXIII", 8'18.
La Passagère est un dispositif à performer, à partir d’une banque textuelle, écrite sous protocole, en 2021. Chaque texte de cette banque correspond à une minute entre 15H00 et 16H00. Le plus simple, pour entendre ces textes, est de décrocher, sur messenger ou au téléphone le 26 septembre, de chaque année, entre 15H00 et 16H00. Exceptionnellement, nous vous confions les minutes 15H07 et 15H08.



Gaëtan Parseihian est un artiste sonore, compositeur de musique électroacoustique, qui s’intéresse à l’hybridation entre nature et technologie. En 2006, il participe à la création de Brane Project, une structure qui travaille sur la mise en espace du son et au sein de laquelle il compose en multiphonie. Il développe son écriture au Conservatoire à Rayonnement Départemental (CRD) de Pantin, puis à la Cité de la Musique de Marseille et interprète ses pièces sur différents dispositifs de multidiffusion. Parallèlement, il exerce une activité de chercheur en acoustique et oriente ses travaux vers la perception sonore, les interfaces Humain/Machine et la perception du son dans l’espace. Il est artiste-associé au collectif deletere.

Mouslima El Chahal est doctorante en sciences politiques à Sciences Po Aix. En parallèle, elle s’intéresse à l’anthropologie sensorielle, notamment sonore. Elle découvre l’application des sciences humaines hors académie en aidant Yahya Mourad sur son terrain pendant la réalisation de son documentaire “Sunday Market: Tripoli”. Dans le cadre de cette expérience, elle développe une approche de recherche de terrain en croisant l’art et les sciences humaines, convaincue que l’application des connaissances en sciences humaines ne s’arrête pas aux laboratoires académiques.

“Bayna-l madinati wa moukhayamiha - Entre la ville et son camp” - 5’02

2022

Réalisé dans le cadre du programme de résidence Villa Al Qamar de l’Institut Français du Liban

KRAYYEM Rawan / PARSEIHIAN Gaëtan / EL CHAHAL Mouslima

Rawan Krayyem (Narration et enregistrements) Gaëtan Parseihian (Composition) Mouslima El Chahal (Accompagnement à l’écriture) Dans le cadre du programme de résidence Villa Al Qamar de l’Institut Français du Liban, Gaëtan Parseihian, compositeur de musique électro acoustique, et Mouslima El-Chahal, chercheuse en sciences politiques, ont mené des ateliers avec des jeunes de la ville libanaise de Tripoli. Le but de ces ateliers était de créer un récit sonore de la ville, d’un point de vue des habitants, dans un pays qui depuis quelques années connaît des changements radicaux dans le mode de vie à tous les niveaux, social, économique, environnemental et sécuritaire. Bayna-l madinati wa moukhayamiha a été composée par Gaëtan Parseihian à partir des enregistrements réalisés par une des participantes Rawan Krayyem. Rawan est une étudiante en journalisme, qui vit dans le camp de réfugiés palestiniens à Tripoli. Les prises de sons sont effectuées en partie dans l’espace publique de la ville, mais également dans le camp. Rawan souhaitait raconter son rapport avec la ville comme une palestinienne qui est née et a grandi à Tripoli, mais aussi déconstruire les stigmatisations et les clichés sur le vécu quotidien des habitants du camp‪.‬



La Cabina de la Curiosidad explores, with creativity, thoughts, urban reflections and solutions of the human habitat. Created in Quito in 2019 by Marie Combette and Daniel Moreno Flores, its principles are: to dream, to rejoice, to share, to optimize and to learn. From Architecture, Art and Crafts, they strengthen the processes, raise awareness about the territory and its resources, and also, they elaborate a methodology of approach to contextual knowledge to enrich the development of designs. Everything is a pretext to stimulate curiosity and awareness.

Fanny Perrot, architect traveling on the Ecuadorian roads, creator and sound director, uses sound to tell the story of architecture, places, people, and what links them, which we also call territory. She seeks to transmit and connect, arouse curiosity and invite identification. Both a sociological reading tool and a creator of the imaginary, the sound documentary is a way of understanding our ways of living.

“Somos Territorio, Somos Agua, Somos Ciudad (We are territory, we are water, we are city)” - 7’

2023
Quito, Equator

La Cabina de la Curiosidad / Marie Combette, Fanny Perrot, Daniel Moreno Flores

Voice and participation :
Juan Diego Molina, Valeria Álvarez Fuertes, Marie Combette, Daniel Moreno Flores, Tomorrow’s cities, Fanny Perrot, Pedro Amaru, Sebastian Rosales, Mariska Bouterse.

At more than 4000 meters above sea level, in the Andean paramo, the water springs up and takes a long journey towards the Pacific Ocean. It is an invitation to navigate and to listen to where it crosses, what it slides and how it flows without stopping: a story in three acts. Descending from the volcano, the water has memory and traces wrinkles to the Earth, infiltrating its wildlife streams. The city, constantly growing, denies these ecosystems, crushing them with impermeable matter and injecting them with its urban liquid waste. On the city’s lower threshold, the waters are the river on its way to the coast. This is an act of resistance.



Reda Lakhlifia est architecte diplômé de l’ENSA Paris Malquais et explore la relation entre l’espace et le son. Il travaille actuellement au sein de l’agence Red House Acoustics où il développe des projets entre design et acoustique. Il associe sa pratique de musicien-compositeur à celle d’architecte.

“1 482 mètres par secondes” - 4’46

2023

LAKHLIFIA Reda / DI IORIO Lucia

L’éco-acoustique est une discipline héritée de la bio-acoustique, qui étudie la production, la réception et l’interprétation des sons émis par les organismes biologiques. 1 482 mètres par seconde a été réalisé à partir d’enregistrements sonores captés par la scientifique et éco-acousticienne Lucia Di Iorio. Ils donnent à entendre différentes espèces sous marines de la mer Méditéranée : poisson corbe, herbier de posidonie, rascasse, coquille saint-jacques et globicéphale. Des bruits de moteurs provenant de navire cargo, super tanker ou bateaux de plaisance y sont superposés. Les nuisances sonores issues du trafic maritime impactent fortement les animaux marins en provoquant des dommages physiologiques et comportementaux lourds : stress, masquage acoustique, lésions des organes auditifs… Bien que le bruit sous-marin d’origine humaine soit reconnu comme une menace pour les écosystèmes, il n’existe actuellement aucune réglementation contraignante sur l’émission de bruit dans les océans.



L’Associazione Borgo Poggetello, di Mario Gualandri è un idea nata nel 2016. Un idea di riqualificazione e rinnovamento, fisico e culturale, del piccolo Borgo di Poggetello. Lo scopo era di reinventare e riutilizzare i suoi contenuti storici, di modellare a nuova forma i siti della memoria, al fine di aumentare la qualità ambientale, sociale e culturale.

Antonio Lavorgna, direttore artistico, in arte “FERRO”. Nato nel’76, scultore, pittore astratto, inventore dei Color Acid (colori generati dagli ossidi metallici) ora digital artist. Autore della collezione NFT “La Rabbia delle Api” che diffonde il messaggio apriamo gli occhi e basta pesticidi.

“Poy Art Evento” - 4’32

2023

LAVORGNA Antonio (Direttore Artistico) E ASSOCIAZIONE BORGO POGGETELLO DI MARIO GUALANDRI

L’evento Poy Art agosto 2023 è un progetto di Antonio Lavorgna, direttore artistico e dell’associazione Borgo Poggetello di Mario Gualandri. Si svolgerà nel borgo di Poggetello, situato nell’Abruzzo, e sarà un evento artistico, sociale e culturale. Vuole essere un momento di confronto e di networking per lo sviluppo di conoscenze, relazioni sociali e business. L’evento è gratuito. La prima edizione del Poy Art diventa un evento di recupero urbano. L’obiettivo è quello di rivalutare un borgo che un tempo ospitava mille persone, ma che oggi conta solo un centinaio di residenti.



Sarah Lefèvre est productrice, formatrice et co-fondatrice du collectif Transmission.

Clara Ries est réalisatrice sonore et architecte.

Elles partagent la dimension du souvenir et de la mémoire dans leurs travaux sonores.

Ce prélude a été co-réalisé avec Noémi Quesnay et Annabelle Croze.

Les autrices font toutes parties du collectif de création sonore Transmission.

“Éclair, le son révélateur (prélude)” - 3’07

2022

LEFÈVRE Sarah, RIES Clara, QUESNAY Noémi, CROZE Annabelle

Pendant plus dʹun siècle, les bains révélateurs des Laboratoires Éclair ont fait apparaître des images sur des milliers de kilomètres de pellicule. Ses ouvrier·es ont travaillé souvent une vie entière à finaliser les oeuvres des cinéastes. Avec leur complicité, la compagnie Décor Sonore et le collectif Transmission a cherché à révéler la mémoire sonore de ce lieu emblématique de l’industrie du cinéma français. Quelques nouvelles de ce passé et du jardon technique de la fabrique des films.



Guillaume LOIZILLON vit et travaille à Paris. Compositeur et musicien indépendant il est attiré vers de nouvelles expérimentations artistiques : musique électronique, arts sonores, improvisation, poésie, installations, net art etc. Il a été maître de conférences au département musique de l’Université Paris 8 et co-fondateur du label indépendant Trace Label.

“Électro faune” - 4’38

2023

LOIZILLON Guillaume

L’électro-faune se déploie afin de hanter notre imaginaire sonore. Elle vise à figurer un autre horizon possible, redouté et désirable : un futur du paysage sonore. Elle pourrait s’entendre comme nouvelles de ces temps potentiels, peuplés d’espaces abandonnés où persiste encore la trace des machines qui se sont hybridées à la nature, du moins avec une certaine idée de celle-ci. C’est ainsi que persistent des échos animaliers, plus fantasmatiques que mimétiques.



Guillaume LOIZILLON vit et travaille à Paris. Compositeur et musicien indépendant il est attiré vers de nouvelles expérimentations artistiques : musique électronique, arts sonores, improvisation, poésie, installations, net art etc. Il a été maître de conférences au département musique de l’Université Paris 8 et co-fondateur du label indépendant Trace Label.

“Grains de la voix” - 3’49

2023

LOIZILLON Guillaume

Des énoncés encore en gestation ou bien peut-être déjà effacés. Des phrases et des syllabes étirées à l’infini : un vaste réservoir de récits potentiels qui pourtant ne se formalisent dans aucune fiction unique et univoque. On peut y suivre les embranchements multiples, aiguillages de l’esquisse de narrations. Quand l’évidence de la présence vocale s’impose et quand des mots à peine formés affleurent, il devient alors déjà possible de croire à des histoires.



Guillaume LOIZILLON vit et travaille à Paris. Compositeur et musicien indépendant il est attiré vers de nouvelles expérimentations artistiques : musique électronique, arts sonores, improvisation, poésie, installations, net art etc. Il a été maître de conférences au département musique de l’Université Paris 8 et co-fondateur du label indépendant Trace Label.

“Nothing is really useless” - 6’49

2023

LOIZILLON Guillaume

Le document sonore est rempli de scories, plein de couleurs affadies. Les intonations y font autant sens que les phrases elles-mêmes. L’information est autant celle du message proprement dit que celle du bruit. Les voix se télescopent. Elles surgissent d’un temps qui ne nous est pas si inaccessible ni réellement lointain. Les noms des locuteurs nous plongent dans d’autres récits d’autres jeux de questions-réponses : Simone de Beauvoir : vérité et mémoire
Gaston Bachelard : l’esprit de l’aimant
Man Ray : nothing is really useless
Max Ernst : révolte et révolution.

"Un objet est le résultat de regarder quelque chose qui en soi n’a ni qualité ni charme. Je choisis quelque chose qui en lui-même n’a aucun sens. Je néglige complètement la qualité esthétique de l’objet. Je suis contre l’artisanat. Je dis que le monde est plein d’artisans merveilleux, mais il y a très peu de rêveurs pratiques (practical dreamers). Dans les premiers temps à Paris quand je suis venu la première fois, je suis passé devant une quincaillerie et vu un fer à repasser en vitrine. Je me suis dit que ceci est un objet presque invisible, et que peut-être je pourrais faire quelque chose avec ça. Ce que je pourrais faire, c’est d’ajouter quelque chose de provocateur. Alors j’ai pris une boîte de punaises et j’y ai collé une rangée de punaises afin de le rendre inutile, je pensais. Mais rien n’est vraiment inutile. Vous pouvez toujours trouver une utilité dans le plus extravagant objet." [Man Ray, interview sans date]



Luka Dropuljić (student, UNIZG-AF 1) is a third-year bachelor student of architecture and urbanism (UNIZG-AF). He graduated from the Classical High School in Zagreb and is currently involved in various soundscape projects.

Dominik Feješ (student, UNIZG-AF 1) is a third-year bachelor student of architecture and urbanism (UNIZG-AF). He graduated from the Gymnasium of Natural Sciences and Mathematics in Zagreb. Interested in soundscape research, he investigates positive and negative impacts of sound in architecture and urbanism.

Klara Kranjčec (M.Arch. 2), M.Arch., is a recent graduate of architecture and urbanism (UNIZG-AF). During her last year of master studies, she was a student assistant (demonstrator) at two faculty departments. She is currently working on various cultural heritage restoration projects.

Tamara Zaninović (Ph.D., post-doctoral, M.Arch. UNIZG-AF 1), Ph.D., Dep. of Urban Planning, Spatial Planning and Landscape Architecture (UNIZG-AF). She completed her Ph.D. studies at the TU Wien as a part of the HERU project and Urbanscape Emanation approach in topics of streetscape, urban growth and heritage.

Tin Oberman (Ph.D., Senior Research Fellow, M.Arch. UCL 3), Ph.D., researcher and musician. He completed his Ph.D. at the Faculty of Architecture in Zagreb, with a thesis about soundscape interventions in public spaces. Currently working at the UCL Institute for Env. Design and Engineering on the ERC-funded project entitled “Soundscape Indices”.

Prof. Bojana Bojanić Obad Šćitaroci (Ph.D., M.Sc.Arch. UNIZG-AF 1), Ph.D., full professor, Dep. of Urban Planning, Spatial Planning and Landscape Architecture (UNIZG-AF). Project leader of “Urbanscape Emanation”; topic links cultural heritage, landscape architecture, soundscapes, space syntax and other spatial layers. www.scitaroci.hr

1 The Faculty of Architecture, University of Zagreb (UNIZG-AF, CRO)
2 Siloueta architecture office in Zagreb (CRO)
3 The Bartlett Faculty of the Built Environment, University College London (UCL, UK)

“Soundscape Emanation / Eavsdropping on News about Relocating Faculty of Architecture” - 7’

2023

Luka Dropuljić, Dominik Feješ, Klara Kranjčec, Tamara Zaninović, Tin Oberman, Bojana Bojanić Obad Šćitaroci

We bring you soundscape news from Zagreb, Croatia, where, due to the 2020 earthquake, the Faculty of Architecture is moving from its century-old home in the centre to a temporary location near the stadium. Recordings follow the crucial month of relocating when the new semester is just beginning. Audios present two milieux of the city through a carefully selected range of activities, events and places: lectures – football game, packing – typing, party – park, tram – hall, drawing – making coffee and more…























Pauline Marchetti is an architect and teacher at the École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. She has been associated with Jacques Ferrier since 2008, together they developed numerous projects that combines research and architecture within Ferrier Marchetti Studio agency and the Sensual City research lab.

“To become one with the city” - 3’53

2020

MARCHETTI Pauline
© Pauline Marchetti (Sensual City Studio) / © Flair Production / voice (ENG) : Kate Moran

“To become one with the city” is a prose poem written by Pauline Marchetti. It forms the soundtrack to the virtual reality film of the same name, which takes us to the heart of New York, Marseille and Shanghai. Made up of 15 fragments, the poem questions the processes of urbanisation at work around the world and forces us to rethink the body's neglected relationship with the urban environment. The narrative offers the possibility of discovering the space according to one's own desires. “To become one with the city” argues for a sensual and poetic city.



Pauline Marchetti est architecte et enseignante à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Elle est associée à Jacques Ferrier depuis 2008, avec qui elle a développé un nombre important de projets alliant recherche et architecture, au sein de l’agence Ferrier Marchetti Studio et du laboratoire de réflexion Sensual City.

“Faire corps avec la ville” - 3’53

2020

MARCHETTI Pauline
© Pauline Marchetti (Sensual City Studio) / © Flair Production / voix (FR) : Audrey Bonnet

“Faire corps avec la ville” est un poème en prose écrit par Pauline Marchetti. Il constitue la bande-son du film en réalité virtuelle éponyme, qui nous plonge au coeur de New York, Marseille et Shanghai. Constitué de 15 fragments, le poème interroge les processus d’urbanisation à l’oeuvre partout dans le monde et nous oblige à repenser la relation aujourd’hui négligée du corps avec le milieu urbain. La narration offre la possibilité de découvrir l’espace selon ses propres désirs. “Faire corps avec la ville” plaide pour une ville sensuelle et poétique.



From Marseille. I live in Grenoble for my cinema studies. In between I practice, by myself since three years old.

“AMABIAN15” - 4’

2022

MARIANI Mathis

Amabian is a project I began last year. There are, by now, 18 tracks. It’s a place of creation where I can experiment with several textures and harmornies, to create soothy, noisy but melodic ambiances.



Julie Martin est architecte, Maitresse de conférence à l’ENSAG , co directice du master Aedification GrandsTerritoires Villes. Le projet est considéré comme un processus vivant qui explore les différentes liens possibles entre les lieux et leur problématiques social environnemental écologique , cela passe par un travail en équipe pluridisciplinaire et une attention particulière aux espaces ouvert. Pour ce Diplôme en 2005, et sa participation au festival d’architecture à Barcelonne (EME3) elle avait en autre, avec le collectif La Dissection et Alice Prédour, plasticienne et photographe, construit une cuisine sur roulette en deux modules (eau et feu) et différents dispositifs : table de jeu , assise, ombrage avec l’objectif de tester différentes configurations domestiques des espaces public.

“Coccina urbana - part 1” - 5’58

2005

MARTIN Julie & la Dissection

Students architects wanted to learn more from the in-situ environment. Pretexting a diploma they went south-bound to Barcelona, a twelve together & spent a whole week cooking & living in the street & encountering people around. All of that mixed within the frame a local workshop-festival (EME3), with the real building of a kitchen with rolls, real cookings & a real week of living there.



Julie Martin est architecte, Maitresse de conférence à l’ENSAG , co directice du master Aedification GrandsTerritoires Villes. Le projet est considéré comme un processus vivant qui explore les différentes liens possibles entre les lieux et leur problématiques social environnemental écologique , cela passe par un travail en équipe pluridisciplinaire et une attention particulière aux espaces ouvert. Pour ce Diplôme en 2005, et sa participation au festival d’architecture à Barcelonne (EME3) elle avait en autre, avec le collectif La Dissection et Alice Prédour, plasticienne et photographe, construit une cuisine sur roulette en deux modules ( eau et feu) et différents dispositifs : table de jeu , assise, ombrage avec l’objectif de tester différentes configurations domestiques des espaces public.

“Coccina urbana - part 2 : le voyage de la cuisine” - 5’56

2005

MARTIN Julie & la Dissection

Une exploration des possibles - espace public du quartier du Poblenou (BCN) Traverser le quartier avec un véhicule non conforme : une cuisine sur roulette. Quelques rues plus loin offrir un repas aux gens qui passent par là, discuter avec eux, tout en servant des crêpes & faisant la vaisselle. les langues s’emmêlent. Dans le coin deux personnes discrètes se sont arrêtés et jouent aux échecs.



Elise Martinot – autrice / réalisatrice Biographie Architecte-urbaniste, diplômée de l’Ecole Nationale d’Architecture de Paris-Belleville en 2006, elle crée depuis une dizaine d’années des outils de sensibilisation à l’architecture. La transmission est indissociable de sa pratique. A travers les ateliers, les conférences in-situ, différents univers se mêlent et s’entrecroisent. Chorégraphie, musique et cinéma ont fortement influencé son parcours et sa pratique pédagogique. Depuis 2019, c’est avec la Cité de l’Architecture et du Patrimoine qu’elle crée des stages avec les adolescents leur offrant un cadre stimulant et expérimental encourageant le processus de projet, imaginant une méthodologie et une scénographie originale, faisant appel à tous leurs sens. L’idée de faire entendre l’architecture « vivante » est née grâce à ces ateliers et s’inscrit dans une démarche de partage des connaissances par les sens. Ecouter les lieux grâce aux atmosphères et aux usagers, c’est approcher l’architecture par des biais étonnants, comme une invitation à un nouveau voyage passant par l’ouie. La Cité de l’Architecture et du Patrimoine a encouragé le projet et permis sa concrétisation. Le projet : Ce projet de mise en son de l’architecture est une aventure sensorielle: comment faire entendre le lieu ? L’écoute des atmosphères et des usagers ouvre l’imaginaire. Elle donne à entendre l’espace et la vibration de l’oeuvre architecturale. Comment, à travers le temps, les idées les plus avant-gardistes et utopistes survivent-elles ? Comment les usagers vivent-ils cette utopie architecturale? Est-ce que la durée permet une appropriation surprenante ? L’expérience est menée par l’autrice et réalisatrice Elise Martinot, avec Pascal Bricard au son qui rejoint le projet. Ils inventent une méthodologie et un ton permettant une écoute au casque au plus près des sensations. Pascal Bricard –ingénieur du son / créateur sonore Biographie Après une formation en audio à l’INA en 2005, il partage son activité entre le travail du son en studio, et la prise de son en tournage documentaire. Il fait aussi de la création sonore pour le spectacle vivant. Depuis quelques années, il enseigne à la faculté de Paris 8 en Licence 3 et pour des DNMADE cinéma d’animation. Il transmet grâce à des ateliers auprès de jeunes fragilisés (Regards vers l’Autre, Jaris Act’pro). Il travaille les notions de hors-champs, de temporalité singulière et interroge le point de vue de l’auditeur.

“« Les murs et les oreilles » Extrait 1 : Collège Germaine Tillion, Paris. Claude Parent.” - 4’02

2022

MARTINOT Elise (autrice, réalisatrice) / BRICARD Pascal (Ingénieur du son)

Claude Parent a conçu un collège entre le périphérique et les maréchaux à Paris. Le bâtiment est un navire brutaliste, accueillant la communauté éducative et les élèves, de 12 à 16 ans. Une grande pente dessert les classes et le mouvement des corps est encouragé par un système de circulation dynamique. Un espace commun, l’atrium, relie tous les espaces du sol au ciel. Mal-connu, ce collège étonnant génère une grande liberté de mouvement des usagers. Comment les adultes et les enfants perçoivent ce lieu ? L’utopie de Claude Parent traverse-t-elle le temps, comment est-elle perçue ? Apporte-t-elle quelque chose d’inattendu ? C’est un voyage sonore au coeur d’un lieu de savoir et d’apprentissage de la citoyenneté.


















Elise Martinot – autrice / réalisatrice Biographie Architecte-urbaniste, diplômée de l’Ecole Nationale d’Architecture de Paris-Belleville en 2006, elle crée depuis une dizaine d’années des outils de sensibilisation à l’architecture. La transmission est indissociable de sa pratique. A travers les ateliers, les conférences in-situ, différents univers se mêlent et s’entrecroisent. Chorégraphie, musique et cinéma ont fortement influencé son parcours et sa pratique pédagogique. Depuis 2019, c’est avec la Cité de l’Architecture et du Patrimoine qu’elle crée des stages avec les adolescents leur offrant un cadre stimulant et expérimental encourageant le processus de projet, imaginant une méthodologie et une scénographie originale, faisant appel à tous leurs sens. L’idée de faire entendre l’architecture « vivante » est née grâce à ces ateliers et s’inscrit dans une démarche de partage des connaissances par les sens. Ecouter les lieux grâce aux atmosphères et aux usagers, c’est approcher l’architecture par des biais étonnants, comme une invitation à un nouveau voyage passant par l’ouie. La Cité de l’Architecture et du Patrimoine a encouragé le projet et permis sa concrétisation. Le projet : Ce projet de mise en son de l’architecture est une aventure sensorielle: comment faire entendre le lieu ? L’écoute des atmosphères et des usagers ouvre l’imaginaire. Elle donne à entendre l’espace et la vibration de l’oeuvre architecturale. Comment, à travers le temps, les idées les plus avant-gardistes et utopistes survivent-elles ? Comment les usagers vivent-ils cette utopie architecturale? Est-ce que la durée permet une appropriation surprenante ? L’expérience est menée par l’autrice et réalisatrice Elise Martinot, avec Pascal Bricard au son qui rejoint le projet. Ils inventent une méthodologie et un ton permettant une écoute au casque au plus près des sensations. Pascal Bricard –ingénieur du son / créateur sonore Biographie Après une formation en audio à l’INA en 2005, il partage son activité entre le travail du son en studio, et la prise de son en tournage documentaire. Il fait aussi de la création sonore pour le spectacle vivant. Depuis quelques années, il enseigne à la faculté de Paris 8 en Licence 3 et pour des DNMADE cinéma d’animation. Il transmet grâce à des ateliers auprès de jeunes fragilisés (Regards vers l’Autre, Jaris Act’pro). Il travaille les notions de hors-champs, de temporalité singulière et interroge le point de vue de l’auditeur.

“« Les murs et les oreilles » Extrait 2 : Tribunal Judiciaire, Bordeaux. Richard Rodgers.” - 4’02

2022

MARTINOT Elise (autrice, réalisatrice) / BRICARD Pascal (Ingénieur du son)

Au coeur de la Cité judicaire de Bordeaux, c’est un tribunal d’un nouveau genre né dans les années 90. Moins impressionnant qu’un palais de justice classique, moins banal qu’une cité judiciaire des années 70 c’est grâce à l’architecture qu’un équilibre est trouvé. La transparence est la métaphore architecturale de la démocratie. Le Tribunal de doit plus intimider mais créer une solennité invitante pour le citoyen. L’utopie réside dans l’idée de transparence et de lien ténu avec la ville. Au-delà, le bâtiment est un organisme vivant et bioclimatique, à la structure légère, permettant au vide d’exister. Une multitude d’activités, de fonctions et d’usagers compose une juridiction, et, les ambiances comme les témoignages laissent entendre cete complexité vivante.


















Jean-Baptiste Masson est compositeur et chercheur. Son travail se concentre sur les relations entre l’écoute, la technologie et la société. En 2022, il a achevé un doctorat sur l’histoire des ‘chasseurs de son’, les preneurs de son amateurs, des origines aux années 1970.

“Riga, Marché Central, 17 avril 2011” - 5’50

2023

MASSON Jean-Baptiste

L’ambiance sonore du Marché Central de Riga, qui occupe un immense bâtiment, ancien hangar à dirigeable. Je déambule parmi les étals et les salles.



Jean-Baptiste Masson est compositeur et chercheur. Son travail se concentre sur les relations entre l’écoute, la technologie et la société. En 2022, il a achevé un doctorat sur l’histoire des ‘chasseurs de son’, les preneurs de son amateurs, des origines aux années 1970.

“Les sources de la Seine, 21 décembre 2008” - 6’53

To be completed

MASSON Jean-Baptiste

Enregistrement radio et field recording réalisés aux sources de la Seine. Une femme visiblement bouleversée vient se calmer en plongeant ses pieds dans la source. Un geai lance de sinistre appels, un avion passe bruyamment tandis que plane une buse, comme si tous les éléments sonores du milieu étaient des émanations de la détresse de cette personne. L’eau froide de la source semble faire effet, et c’est l’esprit plus apaisé qu’elle quitte les lieux.



Jean-Baptiste Masson est compositeur et chercheur. Son travail se concentre sur les relations entre l’écoute, la technologie et la société. En 2022, il a achevé un doctorat sur l’histoire des ‘chasseurs de son’, les preneurs de son amateurs, des origines aux années 1970.

“Riga, Puskin iela, 17 avril 2011” - 3’24

2023

MASSON Jean-Baptiste

On m’a prêté un appartement pour la nuit imprévue que je dois passer à Riga. Je profite de ce temps inespéré pour passer la journée à enregistrer la ville. Je loge sur Puskin iela - rue Pouchkine. Je quitte l’appartement pour me rendre au Marché Central.



Jean-Baptiste Masson est compositeur et chercheur. Son travail se concentre sur les relations entre l’écoute, la technologie et la société. En 2022, il a achevé un doctorat sur l’histoire des ‘chasseurs de son’, les preneurs de son amateurs, des origines aux années 1970.

“Mmabolela, novembre 2013” - 6’58

2013

MASSON Jean-Baptiste

Jour 7, 5h du matin. J’ai très peu dormi depuis que nous sommes arrivés. Nous sommes venus au bord du Limpopo pour enregistrer le chorus du matin. Je m’écarte du groupe et gravit la berge côté Botswana. J’arrive dans un décor lunaire orné de structures sableuses aux formes phantasmagoriques. Je pose les micros, m’adosse à un de ces étranges monticules et regarde le soleil se lever. Des nuées d’oiseaux passent, les cigales se réveillent, un francolin coqui vient grignoter sous les micros.



juL McOisans, is a mediatical engineer and musicologist. He joined Cresson in 1993 to take charge of the laboratory’s publications and the promotion of research. In 2003, he launched the first systematic collection, archiving, digitisation and publication of the sound recordings made in the lab since its origins: (cres s o u n d programme).

“Cylindre de méditation” - 1’28

2003

McOISANS juL

Prototypes sonores architecturaux. Dans les jardins de l’Unesco à Paris, Ce petit pavillon circulaire de Tadao Ando est conçu sur les bases d’un jardin zen. La structure cylindrique en béton lisse de 33m2 s’élève sur 6 mètres, pavé de dalles de granit sur le sol. Il est percé de 2 ouvertures symétriques à sa base. Depuis l’intérieur du cylindre, on entend le bruit de l’eau qui coule à l’extérieur, filtré par la forme et les matières du bâtiment, créant un bourdonnement. L’intérieur du cylindre est aussi marqué par la forte réverbération des voix : le fragment se termine par le chant d’amour d’une femme qui joue de cette réverbération.



juL McOisans, is a mediatical engineer and musicologist. He joined Cresson in 1993 to take charge of the laboratory’s publications and the promotion of research. In 2003, he launched the first systematic collection, archiving, digitisation and publication of the sound recordings made in the lab since its origins: (cres s o u n d programme).

“Le Corbusier by the ear” - 3’32

2022

McOISANS juL

Architect Le Corbusier is well known around the world about his conceptions & constructions with armed-concrete. Less about the sonic qualities that some his buildings afford. Here is an almost « bare-hand » acoustical test of his latest church in Firminy (fr-42). With a door, a low-resonance handrail, a voice, a flute & a clap (over 9 seconds of reverberation !).



juL McOisans, is a mediatical engineer, musicologist and composer at Cresson laboratory. Stefania Giametta is an architect, PhD in urban planning. She has devoted her university education to soundscape issues, dedicating to these themes both bachelor’s and doctorate performed at Università IUAV di Venezia after her DEA at the Cresson laboratory in Grenoble. Together they worked in several occasions on sounscaping Venezia.

“Pazienza sulla laguna” - 9’34

2006

McOISANS juL / GIAMETTA Stefania

Extrait de la Bande originale de 5 petits paysages audio-video sur la thématique de l’eau et de l’asphalte, dans la ville diffuse en Vénétie, la partie continentale de Venise, dans l’objectif d’illustrer la notion d’isotropie, exposée lors de la Xè biennale d’architecture de Venise. En collaboration avec l’Université d’Architecture de Venezia (IUAV) sous la conduite de B.Secchi et P.Vigano



Destination vingt-sept est une association de médiation culturelle active dans les cantons de Genève et de Vaud en Suisse, qui œuvre à rapprocher les milieux culturels et sociaux pour permettre à chacun·e le plein exercice de ses droits culturels. www.destination27.ch

Léonie Rose Marion est une artiste qui vit et travaille à Genève. Diplômée de l’Ecole de Photographie de Vevey et de la HEAD-Genève, elle travaille également en tant que médiatrice au centre de la photographie de Genève et assistante pédagogique en photographie à la HEAD.

Le FMAC, Collection d’art contemporain de la Ville de Genève a pour missions principales de développer la présence de l’art dans l’espace public, de constituer et valoriser la collection patrimoniale, de favoriser l’accès à l’art contemporain auprès du public et de soutenir la scène artistique locale.
www.fmac-geneve.ch

La Roseraie est un centre d’accueil qui offre des espaces chaleureux de primo-information, d’orientation, d’accompagnement psychosocial, de formation et de partage d’expériences pour toute personne migrante sans distinction. Le centre a pour objectif de favoriser la participation des personnes migrantes à la vie locale et de prévenir l’exclusion et la précarité.
www.centre-roseraie.ch

“Art Truck #005 – commande sonore pour une exposition sur la liberté” - 5’18

2023

MEIERHANS Iris / Destination vingt-sept

Les participant·e·x·s du centre d’accueil de la Roseraie, accompagnés par Sarah Maes et Iris Meierhans Genève 20.6.23 (élaboration de la commande avec le groupe) et Léonie Marion (captation et montage son) pour Destination vingt-sept

Cette capsule sonore a été réalisée par Léonie Rose Marion avec des personnes migrantes venant des quatre coins du monde, qui se sont constituées commanditaires d’une exposition pour leur quartier sur le thème de la liberté. La commande sonore a été remise au FMAC, collection d’art contemporain de la Ville de Genève, en février 2023. L’exposition créée en réponse à la commande s’est déployée dans le quartier des Minoteries à Genève durant tout le mois de mai 2023. Art Truck est un projet de Destination vingt-sept consistant à créer une exposition d’art avec un petit groupe de participant·e·s d’une structure sociale. A Genève, il est mené en partenariat avec le FMAC. Les participant·e·s endossent le rôle de commanditaires de l’exposition qui leur est amenée grâce à un camion-musée et qui se déploie dans leurs lieux de vie ou de sociabilisation. Iels deviennent ensuite des passeureuses de culture en présentant l’exposition à leur entourage.



Born in 1996, she got her BA in Electronic Music Composition with honors at METS Conservatorio di Cuneo, where she’s pursuing her Master’s degree. She attended masterclasses with J. Harrison, A. Vande Gorne, J.M. Berenguer, Y. Hofmann. Recently, she took part in the Euro project EASTNDC festivals.

“Tahijitu Black & WhiteSoul” - 6’59

2022

MERCURI Cristina

Childhood. The fragility of children reveals harmony and balance and becomes the spirit from which the strength for change springs. Fragility and delicacy, fragility and awareness, fragility and strength. This passage decides to tell a true story: the sinking of a boat with at least 480 people on board, which took place on 11 October 2013. Abandoned for more than 5 hours, 268 people die, including 60 children. The fact is told by Fabrizio Gatti in the exclusive L’Espesso.



Born in 1996, she got her BA in Electronic Music Composition with honors at METS Conservatorio di Cuneo, where she’s pursuing her Master’s degree. She attended masterclasses with J. Harrison, A. Vande Gorne, J.M. Berenguer, Y. Hofmann. Recently, she took part in the Euro project EASTNDC festivals.

“Chrion.2060” - 6’26

2019

MERCURI Cristina

Chiron 2060 is the name of one of the biggest periodic comets known in the solar system. It is also considered a very special centaur asteroid. So this piece is the hypothetical description of the fascinating and unknown cosmic space. Rich in celestial bodies, electromagnetic radiations, magnetic fields, cosmic rays, matter and dark energy! But even here, human contamination has arrived. The fact is told by Stefan Cikota in an article by the Royal Astronomical Society.



Born in 1996, she got her BA in Electronic Music Composition with honors at METS Conservatorio di Cuneo, where she’s pursuing her Master’s degree. She attended masterclasses with J. Harrison, A. Vande Gorne, J.M. Berenguer, Y. Hofmann. Recently, she took part in the Euro project EASTNDC festivals.

“Fragility in a Hypogeum World” - 6’48

2019

MERCURI Cristina

“Fragility in a Hypogeum World” is the description of an imaginary underground soundscape, bordering on the real and surreal, which exalt the natural elements, especially water and earth. The musical discourse develops playing with fusion and contrast of natural and artificial sounds, which is a metaphor for men’s and nature’s sensibility as well as the fragility of their relationship. Idea inspired by the article by Federica D’Auria published on Il Bo Live University of Padova.



Michael Mersereau is a media artist in Oakland, California. Mersereau’s work has been exhibited at festivals both nationally and internationally at the Museo de Arte Contemporáneo de Oaxaca, Mexico. The Diego Rivera Anahuacali Museum in Mexico City, and Maison de la Culture Claude Léveillée in Montreal.

“Inland Empire” - 0’59

2012, remastered 2022

MERSEREAU Michael

The in between pauses and sounds of now deceased actor Bruno Ganz composed into a vocal arrangement.



Heikki Uimonen (PhD) is professor of cultural studies at the University of Eastern Finland. He is an ethnomusicologist and co-host in radio programme Evening of Sounds. His research interests include sonic construction of place, mediated music, social use of music, transforming soundscapes and how all these intertwine.

Helmi Järviluoma is a Finnish sound, music, and cultural scholar and writer. She is a Professor Emerita of Cultural Studies at the University of Eastern Finland. Her 180 publications, Acoustic Environments in Change (2009) together with Simon Fraser University, and Gender and Qualitative Methods (Sage 2003/2010) continue to draw attention. She has written/co-written and directed altogether six radio features for Finnish Broadcasting Company. She was chosen as the Professor of the Year 2019 in Finland.

Jukka Mikkola (MSS) is a Finnish journalist and radio editor specializing in sounds and soundscapes as well as in electronic and experimental music and their history. As a result of over thirty years of experimental sound activity, producing and listening to sounds is an integral part of his existence. He still manages to marvel at everything sounding around him.

“Evening of Sounds” - 6’16

To be completed

MIKKOLA Jukka (sound design) / JÃRVILUOMA Helmi (recording) / UIMONEN Heikki (producer)

Evening of Sounds live radio programme transmits environmental sounds to the world. It brings sounds and places together in unique ways by fulfilling audience’s requests on contemporary soundscapes and sounds of the world gone by. Special sound postcards are composed of narratives and environmental sounds. You will hear about herding cattle, birds and cowbell signals in the 1930s and 1940s and an 82-year-old lady describing vividly her relation to different motors and engines in her life.






Charles Millot, né le 27 octobre 1990 à Nantes, est artiste, musicien, et architecte diplômé de l’ENSA Paris Malaquais en 2020. Chacun de ses projets incarne l’envie de faire des passerelles entre les arts. Grand voyageur qui parcourt le monde, à chaque escale il capte les sons et les musiques…dont voici quelques extraits.

“Ballades nocturnes - Venise voyage lors de la Biennale 2014 Element of architecture” - 6’57

2014

MILLOT Charles

Venise voyage lors de la Biennale 2014 Element of architecture



Charles Millot, né le 27 octobre 1990 à Nantes, est artiste, musicien, et architecte diplômé de l’ENSA Paris Malaquais en 2020. Chacun de ses projets incarne l’envie de faire des passerelles entre les arts. Grand voyageur qui parcourt le monde, à chaque escale il capte les sons et les musiques…dont voici quelques extraits.

“Ballades nocturnes - Paris, 2016, Agora, Place de la République enregistrements à la suite de Nuit Debout” - 3’30

2016

MILLOT Charles

Lors des évènements de Nuit debout dans le métro vers république, le son d’un violon sur la place, discussions avec différents interlocuteurs.



Charles Millot, né le 27 octobre 1990 à Nantes, est artiste, musicien, et architecte diplômé de l’ENSA Paris Malaquais en 2020. Chacun de ses projets incarne l’envie de faire des passerelles entre les arts. Grand voyageur qui parcourt le monde, à chaque escale il capte les sons et les musiques…dont voici quelques extraits.

“Ballades nocturnes - Paris, 2016, Agora, Place de la République enregistrements à la suite de Nuit Debout” - 7’01

2016

MILLOT Charles

Lors des évènements de Nuit debout



Charles Millot, né le 27 octobre 1990 à Nantes, est artiste, musicien, et architecte diplômé de l’ENSA Paris Malaquais en 2020. Chacun de ses projets incarne l’envie de faire des passerelles entre les arts. Grand voyageur qui parcourt le monde, à chaque escale il capte les sons et les musiques…dont voici quelques extraits.

“MUR-MUR Jardin des Beaux-arts” - 3’01

P7/9 To be Continued 2028 - Projet de site commun ENSAPM-ENSBA

2016

MILLOT Charles

MUR-MUR le récit des arbres. 2 novembre 2018 Un entre-deux. Un vide. Un silence. Entre les écoles, d’une branche à l’autre. Les deux platanes sont les témoins du temps, ils ont tout vu, tout entendu depuis le Musée d’Alexandre Lenoir. On raconte que ce sont les plus vieux de Paris et que les murs de l’école se sont construits autour. Monuments de nature,véritables colonnes végétales qui viennent soutenir la voûte céleste. Comment décrypter la langue des arbres, qu’ont-ils à nous dire? Serait-ce le propos de les ramener au milieu du jardin auquel ils ont été enlevés? Ouvrons les grilles et que nature pousse !



My name is Jimmy Ngenzi Mugisha, a Rwandan artist pursuing a master’s in Architecture, Atmospheres, and Digital Culture. My work is centered on soundscape, music production, and storytelling through sounds. Using electronic techniques and digital tools, I strive to create sonic landscapes that capture the mind and soul. With a deep passion and unwavering commitment to my art, I am constantly pushing the boundaries of sound to foster connections among individuals from all walks of life and cultural backgrounds. AWAKEN Album by Jim MGS( Artist Name).”Awaken” is a testament to the power of sound, a call to embrace the beauty of your surroundings, to open our hearts and minds to the wonders of nature and spirituality. It is an invitation to break free from our physical limitations and discover the magic that lies within. Let the music transport you to a world beyond, where anything is possible, and the only limit is the boundaries of your own imagination.

“Martian Love” - 3’21

2022

MUGISHA NGENZI Jimmy

Martian Love traverses cosmic distances, a journey through the vastness of space and time, exploring the possibility of life beyond our world. It is a symphonic missive, a love letter composed to convey our deepest affections for those we hold dear. Pondering the notion of communicating with them from another planet, Martian Love pulses with electronic beats and ethereal melodies, a thrilling voyage through the celestial heavens, provoking contemplation of the enigmatic mysteries of the universe and the boundless power of love to transcend all barriers.



My name is Jimmy Ngenzi Mugisha, a Rwandan artist pursuing a master’s in Architecture, Atmospheres, and Digital Culture. My work is centered on soundscape, music production, and storytelling through sounds. Using electronic techniques and digital tools, I strive to create sonic landscapes that capture the mind and soul. With a deep passion and unwavering commitment to my art, I am constantly pushing the boundaries of sound to foster connections among individuals from all walks of life and cultural backgrounds. AWAKEN Album by Jim MGS( Artist Name).”Awaken” is a testament to the power of sound, a call to embrace the beauty of your surroundings, to open our hearts and minds to the wonders of nature and spirituality. It is an invitation to break free from our physical limitations and discover the magic that lies within. Let the music transport you to a world beyond, where anything is possible, and the only limit is the boundaries of your own imagination.

“Le Message” - 5’23

2022

MUGISHA NGENZI Jimmy

Le Message is a glowing beacon of hope, resplendent with an inspiring melody and poignant lyrics that reveal the mysteries of our spiritual essence, extending far beyond the limits of the physical realm. It is a ballad of resilience, a reminder that amidst life’s arduous trials, there is always a glimmer of hope to cling to. “Le Message” is a hauntingly beautiful composition that elevates the spirit, transcending the mundane to bring us ever closer to the divine.



Romana Nanga est une architecte et sociologue angolaise ( ENSA Paris La Villette et EHESS). Depuis sept ans, elle mène une recherche intitulée « La deuxième vie de l’immeuble colonial luandais, 1975 - », et s’intéresse aux processus d’occupation et d’adaptation mis en place par les Angolais pour se réapproprier cet héritage bâti de la période coloniale.

“L’Immeuble-témoin” - 6’36

2023

NANGA Romana

Cette «nouvelle du futur» transporte l’auditeur à Luanda, en Angola et l’invite à faire un bond dans le temps de trente-deux ans. À cette date, tous les édifices qui formaient le patrimoine colonial, moderne et tropical de Luanda ont disparu, à l’exception d’un, «l’Immeuble-témoin». Ce texte est une réflexion sur le devenir des architectures coloniales en Afrique et il traite également du vieillissement d’une ville, ses transformations, son identité et sa capacité à se renouveler sur elle-même.



Andrii NIDZELSKYI, a Ukrainian sound engineer, works for documentary and fiction films in Ukraine. From the very first week of the large-scale Russian invasion of Ukraine, he made sound recordings of the war ambiance around Kyïv and then in the south and east of the country. Presented by Perrine Poupin, a French sociologist specialising in protest and resistance movements in Ukraine and Russia who has been working with Andrii since 2017.

“Kyiv during the war!” - 1’

2022

NIDZELSKYI Andrii / POUPIN Perrine

No guys, it’s not sound design or sound effects, I just put a microphone in my homeyard and recorded this atmosphere.. This is ordinary day in the our beautiful city and as in other cities throughout Ukraine continues heroic opposition of the Ukrainian people to the russian military invasion. In the agony of powerlessness, the occupiers are destroying civilians and children with air strikes, destroying kindergartens, schools, churches and all infrastructure, trying to persuade us to surrender!



Andrii NIDZELSKYI, a Ukrainian sound engineer, works for documentary and fiction films in Ukraine. From the very first week of the large-scale Russian invasion of Ukraine, he made sound recordings of the war ambiance around Kyïv and then in the south and east of the country. Presented by Perrine Poupin, a French sociologist specialising in protest and resistance movements in Ukraine and Russia who has been working with Andrii since 2017.

“Battles near Kyiv, 9am, yard, March” - 3’14

2022

NIDZELSKYI Andrii / POUPIN Perrine

In this extract, we can feel the fear and pain that Ukrainians are currently experiencing: the sounds of artillery fire and impacts, mixed with those of birds, barking dogs, and a kind of “silence” full of anguish between two bombings. We are here in the suburbs of Kyiv, in March 2022.



Andrii NIDZELSKYI, a Ukrainian sound engineer, works for documentary and fiction films in Ukraine. From the very first week of the large-scale Russian invasion of Ukraine, he made sound recordings of the war ambiance around Kyïv and then in the south and east of the country. Presented by Perrine Poupin, a French sociologist specialising in protest and resistance movements in Ukraine and Russia who has been orking with Andrii since 2017.

“between destroyed private houses, yard, windy, Irpin” - 2’51

2022

NIDZELSKYI Andrii / POUPIN Perrine

The recording took place in a residential area in Irpin, on the outskirts of Kyiv, in March 2022. Here we hear the sound of rain, the metallic clatter of doors slamming, birds, dogs barking, the silence of an area where civilians have fled in the face of the threat of Russian encirclement and where Russian armed strikes have been unleashed.



Andrii NIDZELSKYI, a Ukrainian sound engineer, works for documentary and fiction films in Ukraine. From the very first week of the large-scale Russian invasion of Ukraine, he made sound recordings of the war ambiance around Kyïv and then in the south and east of the country. Presented by Perrine Poupin, a French sociologist specialising in protest and resistance movements in Ukraine and Russia who has been working with Andrii since 2017.

“Cemetery, flags, windy, Irpin” - 1’37

2022

NIDZELSKYI Andrii / POUPIN Perrine

In Irpin, on the outskirts of Kyiv, we are standing in a cemetery in March 2022. Far away, you can hear the rumble of artillery. Since the war, the town cemetery has had a large military section. There are many new crosses. The date March 2022 is written several times on the gravestones, which number in the hundreds. The town suffered greatly. The inhabitants had to wait for the Russian army to leave before they could bury the bodies that littered the courtyards, streets and gardens. Taking away the corpses was forbidden by the Russians. Those who dared were shot.



Andrii NIDZELSKYI, a Ukrainian sound engineer, works for documentary and fiction films in Ukraine. From the very first week of the large-scale Russian invasion of Ukraine, he made sound recordings of the war ambiance around Kyïv and then in the south and east of the country. Presented by Perrine Poupin, a French sociologist specialising in protest and resistance movements in Ukraine and Russia who has been working with Andrii since 2017.

“Missile Attack, 5am, Mykolaïv” - 2’42

2022

NIDZELSKYI Andrii / POUPIN Perrine

In March 2022, in Mykolaïv, a port and industrial town in the south of Ukraine, the sound of Russian air strikes can be heard in the early hours of the morning, and their effects, car alarms and the collapse of a wall or building.


Andrii NIDZELSKYI, a Ukrainian sound engineer, works for documentary and fiction films in Ukraine. From the very first week of the large-scale Russian invasion of Ukraine, he made sound recordings of the war ambiance around Kyïv and then in the south and east of the country. Presented by Perrine Poupin, a French sociologist specialising in protest and resistance movements in Ukraine and Russia who has been working with Andrii since 2017.

“Siren, 3am, night, yard, windy, Mykolaiv” - 5’16

2022

NIDZELSKYI Andrii POUPIN Perrine

In March 2022, in a courtyard in Mykolaïv, a port and industrial town in the south of Ukraine, in the night and the wind, we experience the sound of warning sirens sounding to warn citizens of air raids.



Andrii NIDZELSKYI, a Ukrainian sound engineer, works for documentary and fiction films in Ukraine. From the very first week of the large-scale Russian invasion of Ukraine, he made sound recordings of the war ambiance around Kyïv and then in the south and east of the country. Presented by Perrine Poupin, a French sociologist specialising in protest and resistance movements in Ukraine and Russia who has been working with Andrii since 2017.

“Night atmosphere of the front-line city of Kharkiv” - 2’

2022

NIDZELSKYI Andrii POUPIN Perrine

What can disturb your peace on this rainy night? You will probably hear the attack the S-300 anti-aircraft missile systems. And although they are designed to destroy air targets - in particular, cruise missiles, aircraft, helicopters, ballistic missiles, Z-nazis attack ground targets in the city of Kharkiv from russian territory. The specifics of the operation of such a missile is that it creates a layer of damaging elements, debris. It’s such an indiscriminate attack. For about half a year, this is already a familiar atmosphere for many cities of Ukraine, an atmosphere to which one doesn’t want to get used to.



Orphnoise is a sound project by Michel Kessler + that oscillates between Noise, Glitch, Deep Listening and Musique liminale in search for sounds with a space-filling materiality. In particular, techniques of algorithmic composition such as granular synthesis and cellular automata are used.
https://orphnoise.bandcamp.com/

Michel Kessler + is a collaborative architectural practice that engages with the political dimension of space production across different media (from microarchitectures, competitions, exhibitions, texts, actions, theater and films to sound and code). In exchange with others, Michel Kessler + develops projects that understand architecture as an open process.
https://www.instagram.com/michelkesslerplus/
https://www.instagram.com/architectureliminale/

“Mars Records” - 6’11

2023

Orphnoise is a sound research project by Michel Kessler

On February 17, 2022, Orphnoise received a mysterious email from an astronomer named Henry Fagot, who was working on the exploration of the planet Mars. He claimed to have access to a variety of audio recordings of sounds on Mars. He said he was not entirely sure what was making these sounds. They appear to be generated by parts inside the seismometer that contract as they cool, especially at sunset. All of the sources were altered, sometimes radically, in Orphnoise’s studio to achieve a disturbing, haunting quality.



José Luis Carles Composer and Doctor in Biological Sciences. Professor of the Interfaculty Department of Music. UAM. Director and presenter with Cristina Palmese of the program “La casa del sonido”. RTVE. He is the author of soundtracks for cinema. Director of the International Congress on Sound and Audiovisual Spaces (6 ed.) Director of the Ibero-American Meetings on Soundscapes (4 ed.)

Cristina Palmese She is an architect, independent researcher, and audiovisual artist. PhD in the architectural project ETSAM Spain (2014) Member of COST Action : Dynamics of placemaking and digitization in Europe´s cities. Currently with José Luis Carles: • Project “Paisaje de la Luz Soundscapes’ “ • Madrid Soundscapes’ : Identity and Listening”

“Imaginary City” - 6’45

2023

PALMESE Cristina / CARLES Jose Luis

We present an imaginary journey around a city that is a mixture of three cities (Madrid, Naples, and Venice) by means of their recorded, interchanged, and mixed soundscapes.The sounds compose an imagined city, they compose the becoming of a possible reality creating a new space-time through listening.



Eleni-Ira Panourgia is a sound and visual artist, and postdoctoral researcher at Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF. She completed a PhD in Art at the University of Edinburgh as a Scholar of the Onassis Foundation. Her work focuses on the development of new forms of expression that combine sound, objects, spaces and environments.
https://eleniirapanourgia.com/

“Water-drought patterns” - 6’44

2023

PANOURGIA Eleni-Ira

Water-drought patterns tells the story of an aquatic environment suffering drought. Transitions between real places and their future condition are explored through the fictional dimensions of sounds of organisms and matter. Processed airborne, underwater and surface vibrations express forces, flows and competing elements and reveal multiple listening perspectives in space. Micro events and textures transmit plant and animal reactions to drought; adapting, struggling, behaving differently. Listeners navigate across multiple temporal and spatial scales and scenarios.



Fanny Rahmouni exerce conjointement deux métiers obscurs, celui d’urbaniste et d’autrice radio. Après de nombreuses années à tenter de donner forme au chaos des villes, elle renonce et décide de se mettre à leur écoute. Elle commence par enregistrer ses explorations pédestres, des cimetières pour chiens de région parisienne aux prairies inondables de la Loire, avant de réaliser plusieurs balades sonores avec les Conseils d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement en Ile-de-France. Fin 2020, elle intègre la troisième promotion du collectif de radio Transmission, où elle n’a de cesse de creuser et d’amplifier son obsession pour les gens qui racontent des lieux, les sons qui parlent de son, et la création sonore à plusieurs.

“Le Voyage Métropolitain-De Versailles à Marly-le-Roi” - 4’14

2018

RAHMOUNI Fanny

Exploration sonore de Versailles à Marly-le-Roi. Voyage entre parc, centre commercial, résidences privées, golfs et cimetière pour chiens, avec pour guide souterrain la machine de Marly, en charge d’approvisionner en eau le Château de Versailles. Entre Seine et Côteau, l’égarement guette.



Fanny Rahmouni exerce conjointement deux métiers obscurs, celui d’urbaniste et d’autrice radio. Après de nombreuses années à tenter de donner forme au chaos des villes, elle renonce et décide de se mettre à leur écoute. Elle commence par enregistrer ses explorations pédestres, des cimetières pour chiens de région parisienne aux prairies inondables de la Loire, avant de réaliser plusieurs balades sonores avec les Conseils d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement en Ile-de-France. Fin 2020, elle intègre la troisième promotion du collectif de radio Transmission, où elle n’a de cesse de creuser et d’amplifier son obsession pour les gens qui racontent des lieux, les sons qui parlent de son, et la création sonore à plusieurs.

“Le Voyage Métropolitain-Air d’autoroute” - 1’58

2018

RAHMOUNI Fanny

Considérations glanées le long de l’autoroute A4, où l’on dérive sur les traces de Kraftwerk et des impressionnistes, entre inconfort et fascination. 



Fanny Rahmouni exerce conjointement deux métiers obscurs, celui d’urbaniste et d’autrice radio. Après de nombreuses années à tenter de donner forme au chaos des villes, elle renonce et décide de se mettre à leur écoute. Elle commence par enregistrer ses explorations pédestres, des cimetières pour chiens de région parisienne aux prairies inondables de la Loire, avant de réaliser plusieurs balades sonores avec les Conseils d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement en Ile-de-France. Fin 2020, elle intègre la troisième promotion du collectif de radio Transmission, où elle n’a de cesse de creuser et d’amplifier son obsession pour les gens qui racontent des lieux, les sons qui parlent de son, et la création sonore à plusieurs.

“Le Voyage Métropolitain-De l’Yvette à l’Orge” - 4’04

2018

RAHMOUNI Fanny

Exploration sonore de la vallée de l’Yvette jusqu’au cours sinueux de l’Orge. Un voyage collectif à travers une mosaïque périurbaine et périrurale où se côtoient autoroutes, vergers, lignes TGV, champs, postes électriques, vergers, carrières de sable et autres quartiers pavillonnaires, avant de terminer la journée les pieds dans l’eau.



Colombian composer-sound artist. Her creative interests stem in the intersection of gender, sound and technology, listening, soundscape, experimentation and the political dimension of the creative. She coordinates Plataforma Feminista En Tiempo Real. Co-founder of Paisajistas Sonoras América Latina.

“Recóndito infinito – Atravesar” - 6’18

2023

ROMANO G. Ana Maria

Work arises from sound recordings that I made in July 2022 in Charca de Guarinocito, located in La Dorada (Caldas, Colombia), in an area where it is hellishly hot, of incredible beauty and with many terrestrial, water, and air beings. The Charca is a madrevieja, it is an arm that opened from the Río Magdalena, is a complex ecosystem that survived the bad decisions of a mayor who turned it into a sewage depository, community resistance actions managed to reverse and initiate restorative actions.



Delphine Roussel, créatrice du podcast “pote.casteuse”, s’évertue à magnifier par des montages audios le quotidien du génie de nos vies. Urbaines ou rurales, elle explore les individualités de nos parcours pour mieux souligner nos spécificités et contradictions.

“Mais où veux-tu aller pour être mieux ?” - 2’55

2022

ROUSSEL Delphine

"Mais où veux-tu aller pour être mieux ?" est une création sonore qui célèbre la vie à la campagne. Les enfants d'éleveurs ont un lien fort avec la terre et la nature. Dans les années 90, au lieu de passer leurs étés en colonies de vacances, une fratrie s'épanouie en jouant et en apprenant dans un magnifique terrain de jeu. Grandir dans une ferme, c’est surtout vivre le métier de ses parents au quotidien dès le petit déjeuner.

"But where do you want to go to be better?" is a sound creation celebrating life in the countryside. Farmers' children have a strong bond with the land and nature. In the 90s, instead of spending their summers at summer camps, a group of siblings thrive on playing and learning in a beautiful playground. And above all, growing up on a farm means experiencing your parents' work every day, right from breakfast.

"Ma dove vuoi andare per migliorarti?" è una creazione sonora che celebra la vita in campagna. I figli dei contadini sono molto legati alla terra e alla natura. Invece di passare l'estate nei campi di vacanza, un gruppo di fratelli si diverte e impara in un bellissimo parco giochi. E soprattutto, crescere in una fattoria significa vivere il lavoro dei genitori ogni giorno, dalla colazione in poi.



Christian Ruby, philosophe, membre de l’Observatoire de la liberté de création et de l’Association pour le développement de l’histoire culturelle. Site : christianruby.net

“Sur la nouvelle crise panique de l’altérité” - 6’45

2023

RUBY Christian

Rendre compte de la spécificité de la crise panique de l’altérité vécue depuis le début du XXIème siècle. Elle ne se contente pas de distiller la haine des autres à partir de traits connus. Elle promeut un degré de haine supérieur. Par exemple pour les changements de genre, sexualités différentes, féminismes, handicaps, réfugiés, etc. Elle fonctionne comme rejet de l’autre pour son altérité en refusant de tenir compte de « mon » altérité pour lui alors que l’autre la confirme vivement.



Julian Scordato is a composer and artist whose practice focuses mainly on sound, graphics, algorithms and interactivity. He studied composition and electronic music at the Conservatory of Venice and sound art at the University of Barcelona. He is the Coordinator of the Electronic Music School of the Conservatory of Padua.

“Earth song” - 5’51

2014

SCORDATO Julian

The low frequency radio waves that propagate in the Earth’s atmosphere assume distinct characteristics in relation to the emitting source as well as the receiving point, affected by phenomena such as reflection and absorption. Considering the electromagnetic radiations generated by natural disturbances, these phenomena have been transposed into an audio feedback network in order to obtain imaginary results by exploring the effect of space-time parameter variation: a kaleidoscope of sounds floating in a dynamic system with ever-changing variations of the rules of the counterpoint. Audio data courtesy of CARISMA (Canadian Array for Realtime Investigations of Magnetic Activity), operated by the University of Alberta, funded by the Canadian Space Agency.



Emmanuelle Sénami se qualifie comme une Mélomane invétérée, une amazone des sons et une amoureuse des arts. Podcasteuse, elle est une observatrice sonore. Une Observatrice tout court. Le son est pour elle un oeil auditif qui crée une ouverture sur le monde pour mieux inspirer l’intime

“Bibèdévo - 4’25

2023

SENAMI Emmanuelle

Prises de son, réalisation et mixage : SENAMI Emmanuelle

Musique de fin “Bibèdévo” composée par Kwali

Cette vitrine sonore est un huis clos sonore ouvert. Elle fait entrer dans 2 villes qui se jouxtent. D’elles on ne connaît pas les noms. Elles nous donnent pourtant accès à leur identité de façon grouillante, habitée, rythmée et festive. Leur côté diurne est prononcé. Celui nocturne est insomniaque et bienveillant par “tambours battants”. Cette vitrine nous donne les nouvelles de lieux vivants et témoins d’un quotidien solaire.



Laurine Sézérat est docteure en urbanisme à Rio de Janeiro. Ses recherches portent sur les dynamiques contestataires en milieu urbain et questionnent les représentations qui structurent notre manière d’habiter le monde. Cherchant à décloisonner les approches entre recherche et création, elle a régulièrement recours à des dispositifs artistiques dans ses travaux.

“27° W” - 5’19

2023

SEZERAT Laurine

27° W est une invitation à bord d’un voilier coincé au milieu de l’océan Atlantique dans cette fameuse zone traditionnellement appelée le « Pot-­au-­Noir ». Située au niveau de l’équateur, cette zone est mouvante mais difficile à contourner lors d’une traversée. Le vent y est très variable, et peut même disparaître pendant plusieurs jours. Entre ennui mortifère et dérive poétique, la pièce propose une immersion dans ce contexte hors-­du-­monde, où les vents racontent l’histoire. L’ensemble des sons ont été enregistrés à bord.
Percussions : Pedro Castro



Agathe Simon is a Paris-based artist, born in 1977. Her practice develops through three primary media: film and video, sound, and performance. Further to her Ph.D. degrees in French literature from Sorbonne University and in music from the Paris Conservatory (CNSMDP), she has travelled a decade around the world for creation residencies and research stays. She has created artistic projects in Antarctica and the Arctic. Since her return to Paris in 2017, she has been the artistic director of the production company The Group. Trained at the Fémis Documentary Workshop (the French state film school), she is responsible for the film workshops and the documentary workshops at the Sorbonne University. Since 2023, she has been an associate researcher at the ACTE Institute (Arts Creations Theories Aesthetics) at the University of Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
http://www.agathesimon.com/en/ https://soundcloud.com/agathe_simon

“Year 1 (excerpts)” - 2’50

SIMON Agathe

2018

In preparing "Year 1", Agathe Simon has asked persons from nine countries to conduct personal research into their first year of life, and then to record an account. Sent from Argentina, Canada, Iceland, Italy, Ivory Coast, Norway, Russia, Sri Lanka, and the United States, these narratives became the primary matter of a sound creation intended to accompany an immersive performance in Paris. Sound creation voices (excerpts): Maxim Evstropov (Russia), Eryn Foster (Canada) Conception, editing, and mixing: Agathe Simon Post production: Philippe Kadosch Production: Anne Rannou & Étienne Roussel | The Group
http://www.thegroup.fr/year-1



Project manager, enhancer, cultural communicator. It projects its activities in the urban regeneration sector with actions aimed at the recovery and redevelopment of historical contexts. Founder and coordinator of urban communication magazine terpress (www.terpress.com). Designs and implements recovery interventions of infrastructures and collective spaces. “to regenerate is to allow to re-know areas of identity through the cornerstones of the territory and sustainability. A regenerated space is not only a clear improvement in the social quality, but makes the culture of a community concrete of which the places are manifestations of meanings”.

“Siamo Mappe (siamo mappe_1m36s)” - 1’36

2023

SIMONE Francesco Saverio

We are maps. In the indefinable condition of discovering… ambiguous and uncertain, beyond which to grasp the certain landing of a conviction. Migration is expressed in a contaminating fluid permanence, without which it has never been possible to create communities. The renunciation of migration is therefore a degenerative phenomenon, which does not bring values, is projected into one future community. Continuous physical and intellectual migration is neither right nor wrong, but generator of new communities, it is a human and natural element at the same time a sea that constantly floods and retreats.



Lana Steyler is a multidisciplinary artist and an avid traveller. Specialising in polyphonic chants from around the world, she is dedicated to researching forms that link plastic and sound creation. For over 10 years, she has been creating contextual forms that link vital flow to inevitable encounters.

“FuturSoundScape” - 5’53

2023

STEYLER Lana

Une balade entre campagne et machines, compagnons et matines, crampons et contaminés, gamines et vitaminés.


Lana Steyler is a multidisciplinary artist and an avid traveller. Specialising in polyphonic chants from around the world, she is dedicated to researching forms that link plastic and sound creation. For over 10 years, she has been creating contextual forms that link vital flow to inevitable encounters.

“Histoires d’étoiles” - 4’12

2023

STEYLER Lana

Improvisation contée ou conte improvisé initié par un moment vécu au sein d’un paysage de pierres.



Lana Steyler is a multidisciplinary artist and an avid traveller. Specialising in polyphonic chants from around the world, she is dedicated to researching forms that link plastic and sound creation. For over 10 years, she has been creating contextual forms that link vital flow to inevitable encounters.

“Grigri” - 2’24

2023

STEYLER Lana

Les paroles, les souvenirs, les cartes d’identité, les bribes de vie d’objets qui en ont eu une. Suite à des nombreux voyages, de nombreux échanges, de nombreux présents et de nombreux prêts, des objets anonymes ayant vécu différentes pérégrinations s’expriment ensemble pour témoigner de leurs histoires.



Lana Steyler is a multidisciplinary artist and an avid traveller. Specialising in polyphonic chants from around the world, she is dedicated to researching forms that link plastic and sound creation. For over 10 years, she has been creating contextual forms that link vital flow to inevitable encounters.

“The Rock Wall” - 1’32

2023

STEYLER Lana

A walk. A transcription of the flow of human thoughts in an attempt at contemplative meditation. A look at ourselves and everything else, at the link between inside and outside, at how we feel connected to the world.



Pascaline Thiollière est enseignante à l’ENSA Grenoble et chercheuse à AAU-Cresson. Elle s’intéresse particulièrement aux spatialités et pratiques autour de la mort et du deuil, mais aussi au rapport sensible et intime à la température et au climat, comme à la part culturelle des ambiances avec un fort enthousiasme pour les dynamiques des villes africaines.

“Nouvelles de Conakry” - 6’57

2022

THIOLLIERE Pascaline

Enregistrement effectué le Jeudi 8 décembre 2022, à environ 20h, à Conakry, capitale de la Guinée, dans le quartier de Camayenne, au 3 étage. La prise est faite sur le balcon d’un immeuble récent émergent d’un ensemble très dense de maisons de plain-pied aux toits de tôle. Dans la rue parallèle, une fête en plein air avec des musiciens et une chanteuse amplifiés. Dans la rue en bas de nombreuses interactions vocales entre les passants, les habitants, les vendeuses de rue. Des sons proviennent par intermittence d’une mosquée non loin de là alors qu’il est l’heure de la dernière prière du jour. Des sons de klaxons rythment l’écoute alors que le trafic est peu perceptible. Il faut dire que klaxonner est un moyen pour les chauffeurs de taxi et moto-taxi de faire savoir aux passants qu’ils sont disponibles. Toutes ces sources sonores se combinent avec un effet de métabole, se reconnaissant distinctement mais dans un dynamisme perpétuel qui rend l’ensemble instable, cependant assez équilibré. La prépondérance des vocalités donne à l’ambiance sonore générale un côté très joyeux et harmonieux.



Nicolas Tixier is an architect, professor and researcher/director at the CRESSON Laboratory. His current work focuses on the urban transect as an in situ practice, a mode of representation and a project « posture ».

“Effet de balcon et composition” - 2’29

2009

TIXIER Nicolas

Bogotá case study. Montserrat, sanctuaire et panorama touristique situé à 600m. au-dessus de Bogotá. On perçoit tout d’abord le fond urbain, par-dessus le parapet, avec quelques émergences (sirène de police), et plus proche, quelques voix de touristes. soudain la cloche de l’église se met à sonner et couvre l’ensemble, mais elle est étrangement enchainée par une musique d’ambiance sortie des haut-parleurs qui vient semer le trouble et la cacophonie dans ce panorama touristique.



Pietro Tonchia: lawyer, musician, soundscape lover, member of FKL Forum Klanglandschaft (FKL)

Paola Fattori: lawyer in Udine (Italy), graduated in piano at the Trieste Conservatory, in addition to music she is passionate about mountains and nature. She believes in choral projects, where multiple voices form a single harmony.

With the decisive contribution of
Giovanni Sollima, author and interpreter of N-ICE Cello Concert
Daniela Piussi, mountain guide, audio from Montasio
Mingma Sherpa from the Makalu valley, audio from the Requin refuge, Vallée Blanche
Corrado Bungaro, director of N-ICE Cello – History of the Ice Cello, 2021 (raiplay.it/programmi/n-icecellocongiovannisollima) – WASABI filmmakers (wasabi.eu)
Maddalena SpA, water and thermal energy measuring instruments

With the support of:
Ekita
Federico Cazorzi, professor of hydrology at the University of Udine, member of the Italian Glaciological Committee
Mariano Bulligan, cellist
Guido Candolini, mountain guide

“Reson-ice - Ice that resonates” - 5’12

2023

TONCHIA Pietro / FATTORI Paola / SOLLIMA Giovanni / BUNGARO Corrado / Maddalena SpA

With contribution of:
- Ekita.it
- PIUSSI Daniela
- Mingma Sherpa
- CAZORZI Federico
- WASABI FILMMAKERS

Glaciers to create awareness of the fragility of the water system and take care of it. The audio captures the dialogue between two glaciers. The Italian glacier at the lowest altitude, Montasio-Alpi Giulie, which remains resilient and the one of Mont Blanc, a cultural landscape which, it is hoped, it will preserve the glacial environment. The sound of a water meter evokes a countdown. Then the ice sublimates into music.The cello made of ice sculpted by Linhart on the Presena glacier intones the last song of the glaciers, the leitmotif of Giovanni Sollima’s N-Ice Cello Concert.



Marie Trossat est architecte, sociologue et doctorante (Lasur, EPFL/Metrolab.brussels). Prenant part à un projet de recherche sur Genève et Bruxelles, sa thèse s’intéresse aux architectures de l’(in)hospitalité et explore la spatialité, l’urbanité et la matérialité des espaces dédiés à l’accueil.

“Ensevelir les tombeaux” - 5’09

2023

TROSSAT Marie

Pendant la Guerre Froide, la Suisse, craignant une apocalypse nucléaire, a construit plus de 360 000 bunkers antiatomiques. Malgré leur inhabitabilité matérielle et immatérielle (Trossat, 2022), les abris de Protection Civile servent à plusieurs reprises à l’hébergement sur le long terme de populations étrangères nouvelles arrivantes. Afin d’éviter cet usage maintes fois dénoncé, nous soutenons leur fermeture définitive. À la terre, la terre. À l’obscurité, l’obscurité.



Maia Urstad is a sound artist based in Bergen, Norway, working at the intersection of audio and visual art. Communication technology is a recurring theme in her practice, reflecting on different aspects of contemporary technology and what soundscapes, traces and stories we leave behind when new inventions enter our everyday lives. She often looks at moments in history when a technology is on the verge of obsolescence. http://www.maia.no

“Radio Taxi Buenos Aires – Remix for Radio Utopia” - 5’34

2015 // remix 2023

URSTAD Maia

«Radio Taxi Buenos Aires» is based on recordings of Radio Taxis in Buenos Aires on December 2015. Communication between radio-taxi cars circulating the city of Buenos Aires and their central call center is here passed on via radio and VHF transmission - a technology that may be abandoned as we speak, in favour of apps and other digital, noiseless technology. This moment in sound history, on the threshold between outdated and highly valid technology, as well as the sonic traces it creates or generates, is the thematic core of this work. The recordings were first made as a sound installation at Fundacion PROA Contemporary Space in Buenos Aires, curated by Javier Aparicio and coordinated by Santiago Bengolea.



Jean-Philippe Velu a été formé en architecture et en composition électroacoustique (conservatoire de Pantin, prix Sacem). Son travail est ancré dans une approche transdisciplinaire, liant espace réel, imaginaire et monde sonore. Ses pièces acousmatiques ont été jouées dans différents festivals (Futura, Nus pieds, FIMU) elles ont également obtenu des distinctions de la fondation Destellos et du Forum Wallis.

“Frogs” - 9’22

2022

VELU Jean-Philippe

Cette pièce est née d’une prise de son réalisée près de Fontainebleau la nuit, le long d’un lac. Je pense que c’est mon meilleur concert de musique spatialisée. Les batraciens enveloppaient, dilataient l’espace, y composaient des mélodies aux rythmiques insaisissables. Jusqu’à ce moment où une voiture est passée en trombe. Cataclysme motorisé, bruit vif et blanc, affaissant le lieu, le moment, les chants. A propos de la présence de Noam Chomsky, voici une piste : « I suppose frogs pay no attention to being frogs. They take it for granted. What interests a frog are differences among frogs. From our point of view they are more or less the same, from their point of view they are all radically different. » Noam Chomsky. Prises de son réalisées entre 2019 et 2022 près de Fontainebleau, au Moulin, ainsi qu’en Bretagne près de Pont Château. Interviews en ligne de Noam Chomsky Modèle de l’ abatteuse : Komatsu 951 Fini de composer en Avril 2022.



Daniele Virgilio is an architect, urban planner and PhD in urban planning (University of Rome “La Sapienza”). His main publications and research focus on marginal territories and suburban geographies. He is currently working on the relationship between sound and place.

“Questo singolo suono” - 6’58

2023

VIRGILIO Daniele

News of the world are coming from three deeply intertwined environments, to form a single sound: the local environment from a field recording carrying everyday life messages of an urban square in a specific time and place; the non-place environment of digital interactions and media, producing murmurs and artificial voices coming from an unpredictable elsewhere; the inner world of sounds generated by acoustic and electronic sources, sending informations from the inside.



Après un parcours en mathématiques appliquées, Anourak Visouthivong se forme à l’art du vivant à l’ENS de Paysage de Versailles. Elle aime jouer avec le mot ‘physique’ pour questionner l’image, entre deux cultures naturaliste et animiste. Elle recherche une algèbre des formes et matières par delà les frontières ontologiques, pour une nécessaire relation avec la dynamique du vivant. Projet qui découle de la résidence au Château de la Maye à Versailles – Exposé/diffusé le 6 avril avec Manifesto et le fonds de dotation Verrecchia.

“L’effet Proust ou Le chant de GaÏa” - 4'33

2023

VISOUTHIVONG Anourak

Lorsque le monde sous-terre entre en contact avec le monde à ciel ouvert, la pierre réagit avec le vent, avec l’élément O2 et génère l’odeur. Ces odeurs forment une gamme musicale, en mode aeolien. Des voix agissent en mode métamorphique, en fusion ou en suspension. Ce son réveille le sol, l’air, les mouvements primaires des corps, le pouvoir sacré du chant féminin, nos sens des plus animal. Comme Proust, paysagiste par la plume depuis sa chambre, ce paysage sonore et odorant rappelle ce que la COVID nous a fait perdre lorsque nous avons perdu l’odorat : une «mémoire involontaire ».



Joseph Young (born 1960) is a sound artist fascinated with the semiotics of the global soundscape. A specialist in binaural field recording, he has exhibited and performed at Tate Britain, Tate Modern, V&A (UK) and in Seoul, New York and Berlin. HIs work can be found in several permanent collections. www.artofnoises.com

“The Destruction of Language (after Le Madame)” - 7’

2021

YOUNG Joseph / Recorded and composed by Joseph Young, featuring the voices of Deborah Levy, Mine Kaylan and Patricia Hope Scanlan

Featuring the voices of poets Deborah Levy, Mine Kaylan and Patricia Hope Scanlan in conversation on the continuing importance of feminism, and inspired by the work of artist Louise Bourgeois, the work addresses a notion of News from the Other by taking their voices and subjecting them to cut-up and reduction, with repeated phrases, syllables and rhythmic cadences stretching across the stereo field. The impassioned phonetics that results, questions the didactic formalism of language itself.



Marta Zigante nasce a Torino il 2 febbraio del 2001 in una famiglia di musicisti. Il suo percorso artistico comincia con la pratica delle arti pittoriche e scultoree, per poi avvicinarsi al mondo della musica elettronica. Per questo motivo cerca di stimolare la fantasia visiva attraverso il suono.

“Contromano nell’uragano” - 5’16

2022

ZIGANTE Marta

Contromano nell’uragano è un pezzo ispirato alla notizia di un automobilista che percorre l’autostrada contromano, il tutto legato insieme da un accompagnamento musicale di strumenti a corda. La situazione ricreata è quella di una trasmissione radiofonica disturbata da interferenze, glitch e materiale registrato in field recording di pioggia e tempeste, come se l’ascoltatore cercasse di ascoltare le notizie del traffico durante un viaggio in macchina in mezzo alla tempesta.